Comment fabriquer un bonnet pour cheval facilement ?

Fabriquer un bonnet pour cheval séduit de plus en plus de cavaliers qui en ont assez des modèles standardisés ou hors de prix. Entre la protection des oreilles du cheval, le confort en carrière et l’envie d’un style bien à soi, ce petit accessoire équitation prend une place surprenante dans la vie du couple cheval / cavalier. Au moment de se lancer pourtant, beaucoup hésitent. Faut-il choisir la couture ou le crochet ? Quel tissu acheter ? Comment éviter le bonnet qui tourne sur les yeux ou qui serre trop derrière les oreilles ? Le sujet peut vite devenir un véritable casse-tête si l’on ne pose pas quelques bases simples avant de sortir les ciseaux et le fil.

Une scène revient souvent en tête : celle d’un cavalier qui se retrouve à l’atelier tissus, un vieux bonnet dans la main, en train de comparer des matières sans trop savoir ce qu’il cherche. Le vendeur parle de grammage, de maille, de coton mélangé. Le cavalier lui, pense surtout à ce que son cheval supporte ou non au niveau du contact, à ses réactions face aux mouches et aux bruits, aux heures passées en extérieur. C’est exactement à ce moment de doute que des repères concrets changent tout. Avec quelques mesures prises correctement, un patron bonnet cheval basique et un pas-à-pas clair, on peut considérer que la fabrication bonnet cheval devient rapidement réalisable, même sans être très doué en couture. Et ce que l’on recherche aujourd’hui, c’est justement ce mélange de simplicité, d’efficacité et de plaisir à bricoler pour son cheval.

Comprendre l’utilité d’un bonnet pour cheval au quotidien

Avant de parler ciseaux et aiguilles, il s’agit de savoir pourquoi un cheval porte un bonnet et ce que cet équipement change vraiment pour lui. Un bonnet pour cheval ne sert pas seulement à faire joli en concours. Dans la plupart des écuries, on voit des chevaux qui bougent les oreilles dans tous les sens dès qu’une mouche s’approche, d’autres qui sursautent au moindre bruit métallique, et certains qui se frottent la tête contre les antérieurs à cause de petites démangeaisons. Pour ces chevaux là, un bonnet bien pensé devient plus qu’un accessoire, c’est un vrai coup de pouce confort.

On peut considérer que les bonnets se répartissent en deux grandes catégories. Il y a le bonnet anti-mouches cheval, léger, respirant, qui limite les insectes autour des oreilles. Et il y a les bonnets plus épais, parfois doublés de mousse ou de tissu technique, utilisés pour amortir les sons. Sur ce point, il est intéressant de consulter des avis détaillés comme ceux rassemblés sur les bonnets anti bruit, afin de voir comment réagissent réellement les chevaux sur le terrain.

Dans certaines disciplines, la gestion du stress sonore joue un rôle clé. Au moment d’entrer sur une grande piste, avec du public et de la musique, même un cheval très expérimenté peut se tendre sur un bruit soudain. Un bonnet un peu plus épais autour des oreilles, sans les comprimer, aide certains chevaux à rester concentrés. Bien sûr, tout dépend du tempérament, de l’expérience en extérieur et du mode de vie. Un cheval vivant au pré, souvent confronté à des bruits variés, n’aura pas la même sensibilité qu’un cheval principalement en box.

L’autre grand enjeu reste la protection contre les insectes. Dès que les beaux jours arrivent, les moucherons, moustiques et simulies pullulent autour des oreilles sensibles. Certains chevaux finissent par se gratter jusqu’à s’arracher quelques poils, ou deviennent franchement pénibles à brider. Pour mieux comprendre l’impact des insectes sur la santé de la peau, la lecture d’articles détaillés comme ceux sur les simulies chez le cheval ou les solutions anti mouches dans le jardin donne un éclairage intéressant sur le contexte global.

Dans ce cadre, la fabrication bonnet cheval maison permet d’adapter au millimètre près la surface couverte, l’épaisseur autour des oreilles, la forme du front. Un cheval au chanfrein fin ne sera pas à l’aise avec un bonnet pensé pour un gros cob. Un autre supporte mal le contact de certains tissus. En fabriquant soi même, il est possible de jouer sur la doublure, de choisir une matière plus douce à l’intérieur des oreilles, ou au contraire un tissu plus rigide pour que le bonnet garde bien sa forme.

Un autre aspect, souvent sous estimé, concerne la sécurité. Un bonnet trop grand qui glisse vers les yeux peut perturber la vision notamment si le cavalier utilise en plus un masque anti mouches. Quand on se demande pourquoi certains propriétaires cachent les yeux des chevaux, on se rend compte que tout est question de dosage et d’ajustement. Un bonnet bien coupé laisse la vue totalement dégagée tout en couvrant la zone sensible autour des oreilles et parfois une partie du front.

Enfin, on ne peut pas ignorer la dimension esthétique. Ce que l’on recherche aujourd’hui, ce sont des pièces uniques, assorties au tapis ou au polo du cavalier. Dans de nombreuses écuries, les binômes se reconnaissent à leurs couleurs. Le DIY bonnet cheval répond tout à fait à cette envie. Même avec un patron simple, quelques choix de couleurs changent tout et transforment une séance de travail ordinaire en moment un peu plus spécial. La fonction reste prioritaire mais l’œil aime ce qui est harmonieux.

En gardant ce triple objectif en tête, confort, protection et style, le projet de bonnet maison prend tout son sens. La suite logique consiste alors à se pencher sur les matériaux et les techniques possibles.

Choisir les bons matériaux pour un DIY bonnet cheval confortable

La réussite d’un DIY bonnet cheval repose largement sur les matières choisies. Même avec un patron parfait, un mauvais tissu peut rendre le bonnet inconfortable ou peu durable. Il s’agit donc de réfléchir aux matériaux bonnet cheval avant de passer en caisse. En réalité, la plupart des bonnets mêlent deux zones distinctes. Une partie centrale, qui se pose sur le front et parfois un peu sur les joues. Et des oreilles, souvent réalisées dans une matière différente plus fine ou plus extensible.

Pour la zone frontale, beaucoup de cavaliers optent pour un coton un peu épais, une toile légère ou un tissu de type nid d’abeille. Ce type de textile reste respirant tout en gardant sa tenue. Lorsqu’on fabrique un bonnet principalement pour protéger des mouches, la priorité reste la circulation de l’air. Un tissu trop dense peut faire transpirer le cheval, surtout en extérieur prolongé. En revanche, dans l’optique d’un bonnet légèrement anti bruit, certains choisissent de doubler cette partie avec un tissu plus dense ou une fine mousse.

Concernant les oreilles, ce que l’on recherche aujourd’hui est un compromis entre douceur, élasticité et silence. Un tissu lycra, un jersey de coton ou une maille fine fonctionnent très bien. Ils épousent la forme de l’oreille sans faire de plis. Il est important de penser à la sensation intérieure. Une matière douce à l’intérieur évite les frottements qui peuvent irriter à la longue. Beaucoup de cavaliers racontent que leurs chevaux montrent vite leur avis : oreilles plaquées quand on enfile le bonnet si le tissu les gêne, oreilles mobiles et détendues si tout va bien.

Les cavaliers sont de plus en plus nombreux à recycler de vieux équipements ou vêtements pour créer un accessoire équitation pratique. Un vieux t-shirt technique respirant peut fournir des oreilles confortables. Un drap épais en coton peut être transformé en partie frontale solide. On peut considérer que cette approche récup rend le projet plus économique tout en évitant le gaspillage. Bien sûr, il faut veiller à l’absence de coutures épaisses mal placées et à la résistance du tissu.

Pour se repérer plus facilement parmi les options possibles, le tableau ci dessous présente quelques combinaisons courantes de matières avec leurs avantages principaux.

Zone du bonnet	Matière recommandée	Usage principal
Front et tête	Coton épais ou nid d’abeille	Respirant, idéal pour bonnet anti mouches cheval
Front doublé	Coton + fine mousse	Légère atténuation des bruits en carrière ou concours
Oreilles souples	Lycra ou jersey	Confort maximal, suit les mouvements des oreilles
Oreilles plus épaisses	Lycra doublé ou softshell fin	Protection renforcée contre le vent et les sons

La question de la couleur et de la finition n’est pas à négliger. Pour un cheval sensible à la chaleur, des teintes claires limitent l’absorption du soleil. Pour un usage en concours, beaucoup choisissent des tons sobres comme le marine, le noir ou le bordeaux. On voit aussi des cavaliers assortir le bonnet au tapis, en s’aidant parfois de guides d’achat globaux comme le guide sur l’équipement du cheval, qui rappelle les grandes familles de textiles utilisés aujourd’hui.

Les finitions jouent un rôle dans le confort. Un liseré trop rigide sur le bord peut appuyer sur le chanfrein. À l’inverse, une bordure en biais de coton ou en galon souple assure un bon maintien sans marquer la peau. Certains cavaliers ajoutent une petite bande de tissu doux sur l’arcade pour que le bord ne frotte pas. Là encore, on adapte selon le modèle de tête. Les chevaux au front bombé n’ont pas les mêmes besoins que ceux au chanfrein très droit.

Enfin, un point souvent oublié concerne l’entretien. Un bonnet sera régulièrement exposé à la transpiration, à la poussière et parfois à la pluie. Il vaut mieux vérifier que le tissu supporte un passage fréquent en machine à basse température. Les matières trop fragiles finissent par se déformer, surtout au niveau des oreilles. Quand on choisit ses matériaux bonnet cheval, se demander dès le départ comment on va laver et sécher l’accessoire évite bien des mauvaises surprises.

Avec ces repères en tête, la prochaine étape consiste logiquement à se pencher sur les techniques concrètes de couture bonnet cheval ou de crochet selon ses affinités.

Tutoriel bonnet cheval : couture simple pour débutant

Pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas le crochet, la couture bonnet cheval reste la voie la plus accessible. Il s’agit de partir d’un gabarit simple, inspiré d’un bonnet existant ou d’un patron bonnet cheval trouvé en ligne puis de l’adapter à la taille précise de la tête du cheval. De nombreux cavaliers s’inspirent par exemple de tutoriels vidéo comme ceux du type « coudre un bonnet pour cheval sans crochet » sur YouTube. Ces ressources montrent chaque geste, ce qui rassure beaucoup au moment de poser le tissu sous l’aiguille.

La première étape consiste à prendre des mesures. On mesure la largeur entre les deux oreilles, la distance entre le toupet et le début du frontal du bridon et la longueur souhaitée sur le front. Mieux vaut noter ces chiffres dans un carnet dédié à l’équipement du cheval. Quand on possède plusieurs chevaux à la maison, cette habitude évite d’énormes approximations. Une fois les mesures prises, on trace la forme du bonnet sur du papier kraft ou un vieux sac découpé. On prévoit une marge de couture tout autour, souvent 1 cm suffit.

On découpe ensuite cette forme dans le tissu choisi pour la partie frontale. Il est conseillé de doubler cette zone avec un second morceau de tissu pour gagner en stabilité. Les deux épaisseurs sont placées endroit contre endroit puis assemblées, en laissant une ouverture pour retourner le tout. Le bord visible du bonnet est alors bien net et prêt à recevoir les finitions. Des vidéos du type avis sur différents équipements permettent parfois de visualiser des modèles finis et de s’inspirer des lignes de coupe proposées par les grandes marques.

Les oreilles sont un peu plus délicates mais restent accessibles. On trace deux formes légèrement fuselées, en laissant suffisamment d’espace pour que l’oreille du cheval bouge librement. Une erreur fréquente consiste à vouloir trop plaquer le tissu. Résultat, le cheval se sent coincé et secoue la tête. Pour éviter cela, certains cavaliers comparent avec un bonnet du commerce ou s’aident de tutoriels spécialisés comme « apprendre à faire un bonnet au crochet pour poney cob » uniquement pour observer la forme des oreilles, puis transposent cette forme en couture.

Une liste d’étapes simples aide à ne pas se perdre dans le processus :

• Mesurer précisément la tête du cheval autour des oreilles et du front
• Créer ou adapter un patron papier avec marge de couture
• Découper et doubler la partie frontale pour plus de tenue
• Préparer puis assembler les oreilles en tissu souple
• Coudre les oreilles sur la base en respectant le bon écart

Une fois les oreilles assemblées sur la base, on peut ajouter des passants pour la muserolle ou de petites attaches pour éviter que le bonnet ne recule. Certains cavaliers préfèrent une simple fixation sous le frontal, d’autres ajoutent une petite bride élastique. Ce choix dépend aussi du type de bridon utilisé au quotidien. Quand on travaille avec des chevaux très dynamiques ou sortis souvent en extérieur, une fixation plus sûre rassure tout le monde.

Sur le plan esthétique, c’est le moment de s’amuser. Bordure contrastée, petite cordelette, ajout discret de strass sur le front. Il s’agit simplement de garder à l’esprit que tout élément décoratif ne doit pas gêner la pose du filet ni appuyer sur un point sensible. Certains chevaux ont par exemple une petite zone de poils qui tournent différemment au niveau du front. Pour ce type de particularité, des ressources plus générales sur les poils et les épis, comme l’article consacré à l’épi dans les cheveux, rappellent que la direction du poil influence la façon dont un tissu repose sur la peau.

Pour celles et ceux qui doutent encore, il est intéressant de regarder quelques tutoriels vidéo en tapant dans YouTube. Voir d’autres cavaliers découper, assembler et ajuster leurs bonnets enlève beaucoup de pression. On réalise vite que l’important n’est pas de viser la perfection de sellier de luxe mais un bonnet stable, confortable et plutôt joli.

Une couture propre, des matières bien choisies et un peu de patience suffisent largement pour un premier essai réussi. Une fois ce cap franchi, certains se prennent au jeu et déclinent le même modèle dans différentes couleurs selon les saisons ou les concours prévus. La couture devient alors un prolongement naturel de l’attention portée au cheval.

Fabriquer un bonnet pour cheval au crochet : astuces et vidéos utiles

Pour les amoureux du fil et du crochet, la fabrication bonnet cheval au crochet offre un terrain de jeu très agréable. Le crochet permet de créer une zone frontale souple mais résistante, avec des motifs plus ou moins ajourés selon l’effet recherché. Les oreilles sont ensuite ajoutées en tissu ou parfois elles aussi réalisées au crochet. Ce type de tutoriel bonnet cheval est très populaire sur les réseaux sociaux, où les cavaliers partagent leur progression et leurs essais de couleurs.

Un des grands avantages du crochet réside dans la possibilité d’ajuster au fur et à mesure. Si la base semble trop large, on diminue légèrement le nombre de mailles. Si le bonnet paraît court sur le front, on rajoute quelques rangs. On peut considérer que cette flexibilité rassure beaucoup ceux qui craignent l’erreur de coupe définitive en couture. De nombreuses vidéos intitulées « tuto bonnet cheval au crochet » ou « bonnet long taille cheval » montrent ce processus étape par étape. En recherchant par exemple , on tombe sur une foule de contenus pédagogiques.

La laine ou le fil utilisés ont une grande importance. Pour un usage intensif en été, un coton ou un fil mélangé respirant convient mieux qu’une laine très chaude. Pour les séances en carrière ou en manège à la mi saison, certains choisissent un fil un peu plus épais, qui donne un bonnet légèrement plus dense. Il ne s’agit pas de transformer le bonnet en bonnet d’hiver pour cavalier, mais d’apporter un contact un peu plus isolant sur le front du cheval.

Beaucoup de patrons disponibles sur internet, y compris sur des plateformes créatives comme Pinterest ou Etsy, proposent des modèles pour poney cob ou cheval. Ces patron bonnet cheval incluent souvent des schémas, le détail des mailles et des photos du rendu final. On voit par exemple des modèles intitulés « bonnet long anti mouches cheval au crochet » ou « bonnet pour poney cob ». Adapter la taille demande parfois de mesurer la distance entre les oreilles et la longueur souhaitée sur le front puis de comparer avec les dimensions indiquées sur le patron.

Une difficulté fréquente concerne l’alignement des oreilles. Au crochet, la base reste souple. Il est donc important de repérer précisément l’emplacement des oreilles par rapport au milieu du front et de marquer ces points avec des épingles avant d’assembler les pièces. Certains cavaliers utilisent un vieux bonnet comme gabarit visuel. Ils posent le nouveau bonnet au crochet sur l’ancien et vérifient que les futures oreilles tombent au bon endroit. Ce simple réflexe évite un bonnet de travers qui tire sur le filet.

Sur le plan esthétique, le crochet permet une multitude de fantaisies : points ajourés, rayures, changement de couleur, bordures en coquilles. Ce que l’on recherche aujourd’hui chez beaucoup de cavaliers créatifs, c’est un style qui reflète la personnalité du cheval. Un cheval dynamique et joueur porte très bien un bonnet coloré. Un cheval très chic en dressage s’accorde plutôt avec un bonnet sobre aux finitions impeccables. La liberté de création est totale tant que le confort reste prioritaire.

Pour celles et ceux qui hésitent entre acheter un bonnet tout fait et se lancer dans le crochet, un coup d’œil aux gammes des grandes selleries en ligne peut aider à clarifier les idées. En consultant par exemple un avis détaillé sur une boutique spécialisée via un retour sur une sellerie en ligne, on peut comparer la qualité, le prix et les finitions. Beaucoup d’artisans partagent d’ailleurs leurs méthodes de fabrication, ce qui donne de bonnes pistes pour reproduire certains détails à la maison.

Dans la pratique, les cavaliers mélangent souvent crochet et couture. La base du bonnet est crochetée, pour profiter du rendu souple et esthétique. Les oreilles sont, elles, cousues en tissu lycra ou jersey, plus fin et plus doux. Ce duo technique combine le meilleur des deux mondes. Là encore, quelques tutoriels vidéos sur « bonnet au crochet pour poney cob » ou « bonnet long taille cheval » permettent de visualiser comment ces différentes matières s’assemblent.

Avec un peu de patience, le crochet devient rapidement un moment de détente autant qu’un projet utile. Beaucoup racontent finir quelques rangs le soir en pensant à leur prochaine séance avec leur cheval. Le bonnet prend forme petit à petit, un peu comme la relation avec l’animal, construite au fil des jours.

Ajustements, sécurité et entretien de votre bonnet pour cheval

Une fois le bonnet cousu ou crocheté, l’aventure n’est pas terminée. Il s’agit maintenant de l’ajuster parfaitement, de vérifier la sécurité et de mettre en place un entretien simple. Un bonnet pour cheval mal ajusté peut gêner la vue, tirer sur les oreilles ou créer des points de pression. Au moment de l’essayage, certains signes ne trompent pas. Un cheval qui secoue la tête, gratte avec un antérieur ou essaye de se frotter contre la porte de box indique clairement que quelque chose le gêne.

Pour vérifier l’ajustement, on place d’abord le bonnet seul sur la tête, sans le filet. On regarde comment il se pose sur le front, si les oreilles entrent facilement dans leurs emplacements et si le bord ne vient pas trop près des yeux. On peut considérer que deux ou trois millimètres d’espace entre le bord du bonnet et le début des paupières représentent un bon repère. Ensuite, on ajoute le filet pour voir comment tout se superpose. Un bonnet trop épais sous le frontal peut modifier légèrement l’appui de ce dernier, ce qui n’est pas souhaitable sur un cheval sensible.

La sécurité dépend aussi des systèmes d’attache. Certains bonnets se glissent simplement sous le frontal, d’autres se fixent avec une petite bride sous la gorge ou autour des montants du filet. Le but reste que le bonnet ne puisse pas reculer brutalement en cas de mouvement brusque. Un bonnet qui glisse sur les yeux en plein galop serait une mauvaise surprise. À l’inverse, une bride trop serrée sous la gorge n’est pas souhaitable. L’équilibre se trouve en testant plusieurs fois, au pas puis au trot, et en observant le comportement du cheval.

L’entretien s’intègre facilement à la routine globale de gestion de la robe et des équipements. De la même manière que certains cavaliers s’intéressent à la couleur et à la texture du poil après une tonte, comme on peut le voir avec les discussions autour du cheval alezan après tonte, le bonnet doit être lavé et séché correctement pour ne pas irriter la peau. Un lavage en machine à basse température avec une lessive douce suffit généralement. Il est préférable d’éviter les adoucissants trop parfumés qui peuvent déranger l’odorat sensible du cheval.

Un bonnet bien entretenu garde sa forme plus longtemps. Les coutures restent solides, le crochet ne se détend pas excessivement et les couleurs tiennent mieux. On gagne à inspecter régulièrement les zones proches des oreilles et des attaches. Si une couture commence à se relâcher, une petite réparation rapide évite que tout ne lâche en pleine séance. Pour ceux qui aiment optimiser leur organisation, ranger les bonnets par taille ou par usage (travail, extérieur, concours) dans un sac respirant permet de les retrouver facilement.

Enfin, il est essentiel de garder à l’esprit que le bonnet n’est qu’un élément parmi d’autres dans la gestion globale du confort du cheval. Insectes, bruit, équipement, tonte ou non, mode de vie au pré ou en box. Tout se répond. C’est en observant le cheval au quotidien que l’on voit s’il apprécie vraiment son bonnet maison. Quand un cheval baisse tranquillement la tête pour qu’on lui enfile son bonnet, qu’il garde les oreilles mobiles et l’œil détendu, on peut considérer que le pari est gagné.

FAQ

Comment mesurer la tête de son cheval pour fabriquer un bonnet adapté ?

Pour fabriquer un bonnet pour cheval bien ajusté, il faut mesurer : la distance entre la base des deux oreilles, la longueur souhaitée sur le front depuis le toupet jusqu’au début du frontal du bridon et la hauteur nécessaire pour couvrir les oreilles sans les comprimer. Il est conseillé de noter ces mesures puis de rajouter 1 cm de marge de couture tout autour du patron. Un premier essai sur un tissu bon marché permet ensuite de vérifier l’ajustement avant de couper dans un beau tissu ou de se lancer dans le crochet définitif.

Faut il choisir la couture ou le crochet pour un premier DIY bonnet cheval ?

Les deux options sont possibles pour un débutant, mais la couture est souvent plus rassurante pour un premier essai. Avec un patron simple et un vieux bonnet comme modèle, il est plus facile de visualiser les pièces à découper. Le crochet demande un peu de régularité dans les mailles mais offre plus de flexibilité pour ajuster la taille en cours de route. On peut aussi combiner les deux : base au crochet et oreilles en tissu cousu. L’important est de choisir la technique avec laquelle on se sent le plus à l’aise.

Quel tissu privilégier pour les oreilles d’un bonnet anti mouches cheval ?

Pour un bonnet anti mouches cheval, les oreilles doivent être à la fois légères, souples et douces. Un lycra fin, un jersey de coton ou une maille extensible sont de bonnes options. Ces tissus épousent la forme de l’oreille sans créer de plis ni de frottements. Il vaut mieux éviter les matières rêches ou trop épaisses qui risquent d’échauffer la peau. Une fois le bonnet fabriqué, il est utile de l’essayer quelques minutes puis de vérifier que le cheval garde les oreilles mobiles et ne cherche pas à se gratter.

À quelle fréquence laver un bonnet pour cheval ?

La fréquence de lavage dépend de l’utilisation. Pour un bonnet utilisé presque tous les jours en été, un lavage hebdomadaire est souvent nécessaire pour éliminer la sueur, la poussière et les résidus de produits anti mouches. Pour un bonnet réservé aux concours ou aux sorties occasionnelles, un lavage après chaque gros effort suffit. Il est recommandé de laver le bonnet en machine à basse température avec une lessive douce puis de le laisser sécher à l’air libre, à plat pour les modèles crochetés.

Un bonnet maison peut il vraiment protéger du bruit ?

Un bonnet fabriqué maison peut apporter une légère atténuation des bruits si l’on choisit des matières un peu plus denses autour des oreilles ou si l’on ajoute une doublure. Cependant, l’effet reste modéré par rapport à certains bonnets techniques du commerce spécialement conçus pour filtrer les sons. Pour un cheval très sensible au bruit, il est intéressant de consulter des avis détaillés sur les bonnets anti bruit disponibles sur le marché, puis éventuellement de s’en inspirer pour améliorer un modèle maison.