Quel galop faut-il avoir pour participer à des concours ?

Participer à un concours, c’est parfois l’objectif ultime quand on découvre l’équitation. Je me souviens encore de mon tout premier engagement au club de la vallée : cœur battant, cheval un peu regardant, mais un sentiment de fierté immense au moment de franchir la ligne d’arrivée sans faute. Aujourd’hui, l’enjeu pour vous est clair : savoir quel galop décrocher avant de pointer la licence compétition à la Fédération Française d’Équitation. Les lignes suivantes éclairent la règle, détaillent les niveaux d’examen et donnent des repères concrets pour choisir la bonne épreuve sans brûler les étapes.

En bref

• Le galop 7 reste le passeport fédéral pour s’engager en circuit Amateur ou Pro, mais des épreuves Club et Poney sont accessibles dès le galop 2.
• Chaque niveau valide des compétences techniques à cheval, à pied et en hippologie ; l’examen est officiel, noté par un juge reconnu par la FFE.
• Les obstacles montent progressivement : 65 cm en Club 4, 1,10 m en Club Elite, 1,30 m en As Poney Elite.
• Bien choisir son matériel (selle, sangle, protections) et sa préparation physique limite la casse physique, autant pour le cavalier que pour la monture.
• Un tableau récapitulatif par section vous aide à visualiser hauteur, technicité et correspondance entre galop et catégorie de concours.

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Les galops fédéraux : définition, historique et utilité en compétition

Avant de parler podiums, il s’agit de comprendre la raison d’être des galops. Créés en 1996 pour remplacer l’ancien système des étriers et éperons de couleur, ces diplômes fédéraux se déclinent aujourd’hui du galop 1 au galop 7. L’objectif : garantir qu’un cavalier sait monter, soigner et gérer un cheval dans toutes les situations courantes. Concrètement, le jury évalue trois volets : la pratique en carrière (plat, obstacle, parfois cross), le travail à pied, et la théorie d’hippologie.

Le programme évolue régulièrement. Depuis 2012, les galops 8 et 9 ont été abandonnés, laissant place aux degrés 1 à 3 pour les cavaliers qui visent la haute performance. En 2025, le galop 7 correspond donc au deuxième degré et permet l’accès aux circuits Amateur. En dessous, le galop 2 ouvre les portes des petits concours Club, tandis que le galop 4 autorise déjà l’enchaînement d’obstacles à 95 cm sur un parcours de type Grand Prix Club 1.

Pourquoi cette hiérarchie est-elle cruciale ? Parce que les organisateurs doivent assurer la sécurité des couples cheval-cavalier, maintenir l’équité sportive et préserver l’image de la discipline. Les examens servent donc à certifier un socle commun : savoir ajuster correctement la selle, vérifier la bride, reconnaître un cheval courbaturé et intervenir en cas de colique. Sur ce dernier point, les marques comme Ravene proposent des compléments de soin de plus en plus utilisés en préparation d’examen.

Notons enfin que la France n’est pas la seule à structurer ainsi la progression. Le British Horse Society ou l’US Equestrian ont leurs propres certifications, mais la logique reste identique : valider la progression et sécuriser la compétition.

La prochaine section se concentre sur les premiers niveaux et leurs passerelles vers les épreuves Club.

Du galop 1 au galop 4 : premiers pas vers les épreuves Club

Si votre rêve est d’entendre la cloche retentir au départ d’un parcours, le galop 2 est souvent la première marche. À ce stade, la Fédération autorise l’engagement en Club 4 et Club 3, des épreuves où la hauteur des obstacles varie entre 65 et 75 cm et où la technicité reste limitée : une seule combinaison, pas de rivière, un tracé lisible. Les enfants de moins de douze ans peuvent quant à eux accéder à ces épreuves dès qu’ils possèdent le savoir éthologique 1 ou le galop d’argent poney.

Le galop 3 renforce la position assise, le contrôle des allures et l’entretien du matériel. Connaître le rôle d’un amortisseur, d’une martingale ou encore ajuster correctement la selle devient indispensable pour conserver un cheval confortable et performant. Les enseignes comme Devoucoux et Antarès développent d’ailleurs des panneaux ergonomiques pour optimiser la liberté du garrot.

Quand vient le galop 4, les parcours Club 1 (95 cm) ouvrent la porte. On compte deux à trois combinaisons et une rivière barrée ; la capacité à garder un cheval en équilibre avant et après un saut devient la priorité. Une stratégie classique pour se préparer consiste à alterner séances de gymnastique en carrière et trotting en extérieur. Le coach peut également recommander la lecture de l’anatomie équine ; comprendre les douleurs dorsales du cheval évite de pousser trop loin un poney encore jeune.

Les marques de textile comme Equithème ou Horse Pilot proposent des gilets airbag conformes aux règlements 2025 ; un investissement malin quand les premiers sauts à 95 cm s’enchaînent.

Gérer le stress des débuts

Le premier tour officiel est souvent plus émotionnel que technique. Visualiser son parcours, respirer profondément et se rappeler que les arceaux tombent, mais la progression reste, aide beaucoup. Certains cavaliers s’appuient sur des exercices de dessin mental ; apprendre à dessiner un cheval au galop améliore la visualisation kinesthésique.

La suite logique mène au galop 5, synonyme de longs galops en forêt, lignes brisées à 1,05 m et premières séances de cross.

Galops 5 et 6 : monter en puissance avant le grand saut

À partir du galop 5, le couple cheval-cavalier s’oriente vers la performance. Les programmes fédéraux exigent un niveau d’autonomie élevé : charger et déplacer le cheval dans un van, longer avec enrênements, réaliser une cession à la jambe précise et conserver une posture sans étriers aux trois allures. Les clubs investissent souvent dans des selles spécialisées (jump ou dressage) ; Padd et Kramer Equitation affichent en 2025 des gammes modulaires permettant de changer facilement l’ouverture de l’arcade selon l’évolution de la musculature.

L’entraînement se structure autour de cycles : musculation, technique, récupération. Un suivi vétérinaire serré limite les risques de tendinite, tandis que l’ostéopathie vérifie les aplombs après les parcours de 1,05 m. En parallèle, le cavalier soigne sa condition physique, notamment via la méthode Pilates ou le travail proprioceptif. Réaliser 20 minutes de gainage trois fois par semaine améliore la stabilité et libère l’assiette.

Durant cette phase, vérifier la sangle est vital ; suivre les bonnes pratiques pour la sangle évite les blessures sous le ventre. En cas d’hématome, on se réfère aux recommandations d’un maréchal ou à l’article sur la guérison d’un hématome.

Premières sorties en préparatoire

Les épreuves Préparatoires, non chronométrées, se révèlent parfaites pour tester un jeune cheval ou un cavalier peu aguerri au chrono. Une Préparatoire 100 cm exige déjà un galop 5, mais l’absence de temps imparti diminue la pression. De nombreux coachs recommandent de planifier trois Préparatoires avant de basculer sur le circuit Club Elite.

Cette montée en puissance prépare naturellement le galop 7.

Galop 7 : passeport incontournable vers les circuits Amateur et Pro

Symboliquement, le galop 7 marque la frontière entre équitation de loisir avancé et ambition sportive assumée. Le jury attend un cheval détendu sur la main, capable de passer d’un appuyer au trot à un saut d’1,10 m sans rupture de cadence. Le cavalier doit gérer la détente, analyser le terrain et ajuster les obstacles selon les consignes du chef de piste. En 2025, les règlements FFE précisent qu’un cavalier Amateur peut concourir avec un cheval mesurant au minimum 148 cm, ferré ou non, sans majoration de points.

Les grandes marques de selles comme Devoucoux déclinent désormais leurs modèles en mousse mémoire de forme, limitant les contractures dorsales. Un partenariat avec Equi-scan permet de scanner le dos du cheval en trois dimensions, véritable révolution pour prévenir les pathologies.

Une fois l’examen validé, la licence affiche le grade. Le cavalier peut s’inscrire en Amateur 3 Grand Prix (1,10 m) ou en Pro 3 si le règlement spécifique de l’épreuve l’autorise. Les plus jeunes, âgés de 18 ans ou moins, peuvent même choisir la division Pro pour un concours précis, à condition d’avoir le galop 7 et l’accord parental.

Optimiser le mental en circuit Amateur

La pression devient réelle : classement, dotation, points qualifiants. Beaucoup de cavaliers tiennent un carnet de séances pour repérer les axes de progression. Les vendeurs spécialisés, citons Kramer Equitation ou Padd, proposent des carnets pré-imprimés dédiés. Un autre outil utile reste l’analyse vidéo ; filmer les parcours avec un smartphone fixé sur un trépied permet de décortiquer chaque foulée.

Choisir son épreuve selon l’âge, le poney et l’objectif sportif

Les jeunes passionnés ne sont pas oubliés. Les épreuves Poney s’appuient sur la taille de l’équidé (catégorie A, B, C, D ou E) et l’âge du cavalier. Dès 40 cm d’obstacles, le circuit A2 s’ouvre aux enfants de moins de douze ans titulaires du galop 2. À l’autre extrémité, l’As Poney Elite demande le galop 6 et propose des obstacles à 1,30 m, un vrai mini Grand Prix.

Au-delà de la hauteur, la technicité du tracé évolue : nombre de combinaisons, présence de rivière, options de raccourci pour gagner du temps. Un chef de piste peut majorer la hauteur de 5 cm, tandis que le premier obstacle peut être 10 cm plus bas pour mettre le couple en confiance.

Pour les adultes novices, les épreuves Préparatoires de 50 à 80 cm sont souvent la voie la plus sereine, puisqu’elles sont hors classement et hors chronomètre. Certaines écuries spécialisées en coaching vidéo, comme celles mises en avant dans l’avis sur Galop Store, organisent des stages intensifs combinant dressage le matin, parcours l’après-midi et débriefing en soirée.

Le rôle du matériel dans la progression

Une selle adaptée, un amortisseur de qualité, une briderie confortable : ces éléments influencent directement la performance. Les selles Childeric, dont vous trouverez un retour détaillé dans le test Childeric, montrent comment un bon équilibre peut gagner une seconde au chrono. Pour les passionnés de reproduction, le choix de la génétique s’appuie sur le nombre de poulinières : le sujet est développé dans l’article sur la gestion d’un élevage. Tout est lié : cheval bien né, bien équipé, bien entraîné.

FAQ

Faut-il absolument le galop 7 pour tous les concours ?

Non. Les circuits Club et Poney proposent des épreuves dès le galop 2. Le galop 7 est obligatoire uniquement pour les engagements Amateur et Pro.

Peut-on passer plusieurs galops la même année ?

Oui, la FFE l’autorise si le niveau est acquis et que le moniteur valide la progression. Avant 18 ans, les galops doivent cependant être passés dans l’ordre.

Quelles protections sont imposées en concours complet ?

Depuis 2024, un gilet airbag homologué est obligatoire sur le cross. Les protège-tendons fermés sont interdits en phase de dressage.

Mon cheval a eu un hématome, combien de temps avant de reprendre l’entraînement ?

Tout dépend de la taille de la lésion. Comptez en moyenne 10 jours de repos léger, puis un contrôle vétérinaire avant la reprise progressive.

Existe-t-il des allègements de galop pour les disciplines western ou TREC ?

Oui, des galops de spécialité valident des compétences spécifiques. Les cavaliers peuvent s’engager en TREC avec un galop TREC 4 sans posséder le galop 7 classique.

Julien

Je suis Julien. Passionné depuis toujours par l’univers équestre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit à travers leur élégance, leur force ou la subtilité de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mérite d’être partagée. Mon parcours m’a conduit à explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite à découvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques créatures.