Simulies chez le cheval : comprendre, prévenir et gérer les démangeaisons

Découvrez comment reconnaître, prévenir et traiter les démangeaisons causées par les simulies chez le cheval. Conseils pratiques pour protéger votre animal et améliorer son bien-être au quotidien.
Synthétisez et partagez cet article :

Démangeaisons récurrentes, crinière en bataille, perte d’appétit… Les propriétaires de chevaux sont de plus en plus nombreux à constater l’impact des moucherons piqueurs sur la santé équine, en particulier avec le retour des beaux jours. Au moment où l’on croit en avoir fini avec le froid, voilà que les simulies et culicoïdes s’invitent dans nos prés et nos abris, transformant parfois un simple grattage en une véritable obsession pour le cheval. Il y a quelques saisons, j’ai accompagné un Islandais atteint d’une dermite estivale tenace : entre gestion de l’environnement, choix d’une couverture adaptée et essais de divers répulsifs (naturels ou non), il s’agissait d’adapter presque quotidiennement les protocoles. C’est souvent cette expérience concrète qui façonne la vigilance des soigneurs et leur quête de solutions durables, bien loin de la quête du produit miracle. Dans ce dossier, on démêle les mécanismes, vrais enjeux et alternatives de prise en charge pour retrouver un cheval serein au pré comme au box.

Simulies et culicoïdes : identification et biologie des moucherons piqueurs

On peut considérer que la lutte contre la dermite estivale commence par une connaissance fine des simulies et culicoïdes. Ces minuscules insectes, souvent noirs ou grisâtres, mesurent quelques millimètres seulement mais leur impact est disproportionné. Les culicoïdes (famille des Ceratopogonidae) affichent une activité crépusculaire et nocturne, attirées par la chaleur corporelle et l’humidité de la peau du cheval. Leur présence explose au printemps et en été quand chaleur, zones humides (abreuvoirs, mares, points d’eau stagnante…) et végétation dense créent un climat propice à leur reproduction. Les simulies, quant à elles, privilégient la proximité des cours d’eau propre, aiment s’abriter dans les hautes herbes ou sous les arbres.

Le mécanisme est sournois : lors de la piqûre, la salive de l’insecte injecte de puissants antigènes. C’est la porte ouverte à l’allergie chez les chevaux sensibles. S’ajoutent à ce tableau d’autres diptères, comme les taons ou stomoxes, moins discrets mais tout aussi gênants. La France figure parmi les territoires les plus touchés en Europe du fait de la diversité de ses climats et de sa densité d’abreuvoirs naturels. C’est ce qui explique la persistance et l’ampleur du problème chez bon nombre de nos compagnons équins.

Conditions favorisant la prolifération des simulies chez le cheval

Certains environnements fonctionnent comme de véritables aimants à simulies et culicoïdes. Les périodes humides et chaudes, typiques du printemps jusqu’à la fin de l’été, voient leur multiplication atteindre des sommets. Les zones humides, prairies marécageuses, fossés, plans d’eau stagnante ou mal entretenus offrent gîte et couvert à leurs larves. Les foyers se concentrent souvent autour des abris mal ventilés ou sombres, bourrés de fumier non ramassé, où la chaleur accentue la maturation des œufs.

L’expérience sur le terrain montre que les pâtures en bord de rivière sont souvent les premières concernées. Les haies, arbres bas et herbe trop haute constituent autant de repaires naturels pour les moucherons. Il est donc crucial de surveiller l’état et la gestion des pâtures : une coupe régulière, le curage et le déplacement d’abreuvoirs trop proches de l’eau suffisent parfois à limiter les attaques. Enfin, il n’est pas rare que la météo dicte le rythme des invasions, d’où l’importance de s’organiser bien avant les premiers coups de soleil.

Impact des simulies sur la santé du cheval : focus sur la dermite estivale

La dermite estivale, aussi appelée DERE (Dermite Estivale Récidivante des Equidés), est sans conteste la conséquence la plus fréquente des piqûres de culicoïdes chez le cheval. Cette affection cutanée, saisonnière par excellence, débute souvent par de simples démangeaisons localisées. Rapidement, le cycle infernal du grattage entraîne une perte de poils, puis des lésions douloureuses, suintantes ou croûteuses sur des zones bien précises : la queue, la crinière, le ventre, les flancs et les oreilles.

L’étude menée par l’IFCE confirme que les chevaux touchés voient leur comportement profondément modifié : isolement, stress, perte d’appétit, baisse de performance. La dermite devient alors non seulement un problème de peau, mais aussi une menace globale pour le bien-être et la carrière sportive du cheval.

Continuez votre lecture  Œdème du poitrail chez le cheval : comprendre, réagir et prévenir

Mécanismes et symptômes de la dermite estivale

Ce que l’on recherche aujourd’hui, c’est à comprendre en détail les étapes menant à une allergie de type DERE. Lors de la piqûre, l’organisme du cheval réagit par une inflammation massive, relâchant des cellules immunitaires qui provoquent un puissant prurit. Les symptômes sont typiques : grattage incessant contre un tronc d’arbre, arrachage de poils, croûtes et parfois saignements. La zone atteinte s’élargit chaque semaine en l’absence de traitement, ce qui favorise l’installation de bactéries secondaires menant à une infection.

Les premières manifestations apparaissent généralement dès avril ou mai selon la région, avec une nette aggravation lors des épisodes caniculaires. À noter : une bonne partie du préventif doit donc être anticipée avant même la reprise de la saison des moucherons.

Conséquences sur le comportement et le bien-être du cheval

L’impact ne s’arrête pas à la peau ! Le cheval harcelé par les insectes voit son mode de vie bouleversé : agitation au pré, nuits sans repos, performances en berne lors du travail. Les cas les plus sévères cumulent amaigrissement, perte d’élan et refus du contact humain, symptômes malheureusement trop souvent banalisés.

Chez certains sujets, notamment les jeunes ou les chevaux d’écurie, la réaction génère un cercle vicieux : le grattage crée de nouvelles lésions, aggravant ainsi les démangeaisons et facilitant la pénétration de germes. Il devient alors difficile de retrouver un état cutané satisfaisant sans une prise en charge globale.

Zone du corps

Symptômes observés

Conséquences sur le cheval

Crinière

Grattage, perte de poils, plaies croûteuses

Apparition de crinière clairsemée, douleur au toucher

Queue

Coups de queue, perte de poils, lésions suintantes

Risques d’infection, stress, gêne au mouvement

Oreilles et ventre

Rougeur, croûtes, démangeaisons

Agitation, perte d’appétit, comportement d’évitement

Prédisposition génétique et hypersensibilité individuelle à la dermite

La sensibilité à la DERE n’est pas répartie au hasard. Certains chevaux, de par leur patrimoine génétique, présentent des réactions bien plus violentes à la présence des culicoïdes. On observe une prévalence marquée chez certaines races réputées rustiques, comme le Frison, l’Islandais, le Shetland ou le trait Breton. Cette plus grande sensibilité s’expliquerait par le fait que leur patrimoine immunitaire a été peu confronté aux moucherons lors de leur élevage d’origine ou de leur développement dans des zones venteuses et fraîches.

Il n’existe cependant aucune exclusivité : tous les chevaux peuvent développer une allergie cutanée, la chronicité s’installant d’autant plus vite que la réaction inflammatoire initiale est négligée. Les symptômes et la gravité sont extrêmement variables d’un individu à l’autre. La maladie n’est ni contagieuse, ni transmissible, mais elle impacte parfois toute une écurie du fait de l’abondance des insectes à certains moments de l’année.

L’accent est donc mis, au quotidien, sur l’observation des premiers signes et l’adaptation individuelle du plan de prévention. Quand les besoins diffèrent d’un cheval à l’autre, la concertation entre propriétaire, soigneur et vétérinaire prend toute son importance.

Diagnostic différentiel : distinguer la dermite estivale des autres maladies cutanées

Face à un cheval qui se gratte, le réflexe doit toujours être de solliciter un vétérinaire pour confirmer le diagnostic. La DERÉ se distingue d’autres affections comme la gale, la teigne, les allergies alimentaires, la pédiculose ou les réactions à certains médicaments. Quelques indices : la dermite estivale présente une saisonnalité marquée, avec une aggravation nette sous l’effet du soleil, de l’humidité et de la chaleur.

L’inspection clinique s’enrichit souvent d’analyses complémentaires : raclage de peau, examen microscopique, tests cutanés voire biopsie en cas de doute. Les prélèvements permettent d’exclure la présence de parasites comme les gales ou les poux, ou encore de champignons. Enfin, l’étude de l’environnement et l’observation de la chronologie rendent parfois le verdict sans appel. Il est intéressant de consulter une équipe pluridisciplinaire pour éviter les erreurs de traitement et adapter la prise en charge au statut sanitaire de chaque cheval.

Prévention environnementale contre les simulies et culicoïdes

Maîtriser la pression des insectes passe avant tout par la gestion de l’environnement. Un simple nettoyage quotidien des abreuvoirs et un entretien rigoureux des litières suffisent parfois à casser le cycle des culicoïdes. Il s’agit de limiter au maximum les zones où l’eau stagne, de favoriser une tonte régulière et de préférer les pâtures ouvertes, exposées au vent, plutôt que les recoins humides et sombres.

Au moment de la saison à risque, rentrer son cheval au box ou dans un abri ventilé pendant les périodes d’activité maximale (crépuscule et aube) fait partie des gestes essentiels. On privilégie les moustiquaires fines, la création d’ouvertures pour la brise, et l’évitement des points d’eau stagnante. Il existe ce que l’on appelle des rotations de pâture de printemps, recommandées par l’IFCE, pour casser la prolifération et protéger les chevaux les plus sensibles.

Continuez votre lecture  Prix du vaccin contre la rhinopneumonie chez le cheval

Protections physiques et répulsifs contre les moucherons chez le cheval

Sur le terrain, les solutions ne manquent pas… à condition d’associer la rigueur à l’observation. Les chemises et masques anti-insectes sont devenus un classique, avec une efficacité dépendante de l’entretien et du choix des matières. C’est une protection de surface, mais très précieuse lorsqu’elle est associée à une gestion rigoureuse du mode de vie.

Les propriétaires rivalisent d’astuces avec les répulsifs du commerce ou « maison ». Huiles essentielles, sprays, onguents type vaseline ou corps gras, les offres pullulent… mais attention à la mode, car certains produits sont irritants ou peu durables. Dans les cas les plus sévères, ces outils sont à combiner pour offrir une bulle de protection efficace aux chevaux sujets à la dermite estivale.

Chemises, masques et accessoires anti-insectes : avantages et précautions

L’utilisation de chemises intégrales ou de bonnets couvrant les oreilles répond à plusieurs impératifs. En limitant le contact direct avec la peau, ces accessoires réduisent le nombre de piqûres et donc la réaction allergique. Les modèles respirants, à mailles fines, permettent d’éviter l’échauffement et la macération, mais leur invincibilité reste illusoire en cas de chute de la couverture ou d’humidité persistante.

Il n’est pas rare d’observer des chevaux plus calmes et moins enclins à se gratter lors d’épisodes critiques, simplement grâce à une vigilance accrue de la part du propriétaire et à un contrôle hebdomadaire de l’état de la chemise ou du masque. Un lavage régulier, un séchage complet et une adaptation du modèle à la morphologie du cheval s’avèrent essentiels pour réduire les effets secondaires inattendus.

Répulsifs naturels et classiques : choix, utilisation et risques

La recherche du répulsif idéal est un véritable casse-tête ! Les huiles essentielles de lavande, de citronnelle ou d’eucalyptus font souvent partie des formules testées, tout comme le vinaigre de cidre ou l’huile de cade. Encore faut-il savoir les diluer (pour éviter la photosensibilisation) et tester chaque solution sur une petite zone avant d’en appliquer sur tout l’animal.

Les produits du commerce, sprays ou gels, promettent de chasser les culicoïdes et moustiques, mais la tenue est limitée à quelques heures. Les graisses de type vaseline sont parfois utilisées pour protéger les extrémités (base de la queue, contours des oreilles), créant un film protecteur simple mais efficace, surtout pour les chevaux au pré 24h/24. Vigilance cependant : trop d’application peut altérer la respiration de la peau et favoriser les irritations ou l’accumulation de saletés.

Type de répulsif

Utilisation principale

Risques/Précautions

Sprays industriels

Application sur tout le corps, renouvelée toutes les 6h

Risque d’irritation, durée d’action limitée

Huiles essentielles diluées

Zones ciblées (crinière, base de la queue, oreilles)

Test cutané obligatoire, éviter exposition au soleil

Vaseline et onguents gras

Barrière physique, particulièrement efficace sur lésions

Peut attirer poussière, surveiller surinfection

Soins des lésions et soutien de l’immunité chez le cheval atteint

Soigner un cheval atteint de DERE, ce n’est pas qu’une affaire de produits ou de protocoles standards. Il s’agit d’une démarche globale, intégrant l’hygiène, l’apaisement local et le support immunitaire. Dès l’apparition des premières lésions, le nettoyage quotidien s’impose, suivi d’une désinfection douce et d’une protection contre le soleil ou la poussière.

Dans de nombreux cas, soutenir les défenses naturelles de l’animal devient une priorité. L’alimentation de qualité, notamment un apport en foin non poussiéreux, des compléments riches en oméga 3, vitamines et minéraux sont d’un réel secours pour la qualité de la peau et la résistance globale aux allergies saisonnières. Il est recommandé d’ajuster la ration à l’âge, au poids et au mode de vie pour limiter les carences qui fuient la surveillance.

Nettoyage, désinfection et apaisement des zones irritées

Un nettoyage soigneux des zones touchées, à l’eau tiède si possible, précède une désinfection douce empêchant la surinfection bactérienne. Les gels d’aloe vera ou l’argile verte sont couramment utilisés pour apaiser et accélérer la cicatrisation des plaies. Un exemple vécu : une jument frisonne dont la base de la crinière était à vif chaque été a vu ses symptômes s’améliorer nettement avec l’application régulière d’argile, combinée à une protection mécanique lors des sorties au pré.

On peut compléter le protocole par des bains ponctuels avec des extraits de plantes médicinales (calendula, camomille). Ce que l’on recherche, c’est une routine simple, répétable et compatible avec une vie au pré.

Rôle de l’alimentation et des compléments nutritionnels

L’impact de l’alimentation n’est plus à démontrer. Un cheval correctement nourri, recevant chaque jour du foin propre et une ration adaptée, développera une meilleure résistance immunitaire. Les compléments en oméga 3, vitamines E et sélénium participent à la qualité de la barrière cutanée, réduisant la sévérité des réactions.

Continuez votre lecture  La cryothérapie équine : quel budget prévoir pour un appareil efficace ?

Un équilibre entre protéines, fibres, minéraux et apport énergétique doit être atteint selon la physiologie du cheval, son âge, son activité et la gravité de la maladie. Il est aussi recommandé d’alterner les cures, et de surveiller l’évolution au fil des saisons, tout en sollicitant l’avis du vétérinaire pour toute supplémentation ciblée.

Traitements complémentaires et importance du suivi vétérinaire

Face à la chronicité de la DERE et la résilience des culicoïdes, une vision intégrative s’impose. De nombreux propriétaires se tournent vers l’homéopathie, la phytothérapie ou l’acupuncture pour compléter les soins classiques. Ces méthodes ne remplacent pas les traitements conventionnels, mais elles permettent parfois de réduire l’agressivité du prurit et d’améliorer le confort de vie, surtout lors de pics allergiques.

Il existe aujourd’hui des protocoles de désensibilisation (injections progressives d’allergènes) sous contrôle vétérinaire, qui nécessitent un suivi étroit et une forte implication du propriétaire. Les traitements à base de corticoïdes ou d’insecticides doivent toujours être prescrits après un vrai diagnostic différentiel, en tenant compte du passé médical du cheval et du risque de complications métaboliques. Toutes ces approches exigent un suivi vétérinaire régulier pour surveiller l’efficacité, prévenir l’installation d’une infection ou ajuster la stratégie en cas d’aggravation.

Homéopathie, phytothérapie et accompagnement professionnel

Homéopathie et plantes ne sont pas réservées à une élite : l’usage de la bardane ou du saule blanc en cure trouve sa place chez les chevaux sujets à l’inflammation chronique ou au stress cutané, sous réserve d’un dosage contrôlé. L’accompagnement professionnel garantit l’absence d’interaction avec d’autres médicaments ou avec le métabolisme du cheval, qui varie selon sa race ou sa taille.

Ce que l’on retient, c’est l’importance de l’échange d’expériences entre propriétaires pour affiner les choix, mais sans jamais se passer de l’éclairage d’un vétérinaire formé aux médecines complémentaires.

Surveillance, complications et adaptation des protocoles

Sur le terrain, il n’existe aucun traitement définitif. La surveillance régulière de l’état cutané, l’ajustement de la protection en période de pluie ou de canicule, et la gestion des habitudes de vie restent les piliers d’une prévention efficace. Retarder la prise en charge favorise l’apparition de lésions permanentes ou de surinfections qui pèseront lourdement sur la qualité de vie et la longévité du cheval.

Un suivi attentif, associant observation quotidienne, retours du soignant et dialogues avec le vétérinaire, permet d’anticiper les récidives, de moduler la force des traitements et d’éviter les complications telles que l’installation d’une inflammation chronique ou d’allergies croisées. En définitive, chaque cheval possède sa propre saisonnalité : on adapte les protocoles année après année, dans un esprit de vigilance partagée.

FAQ

Comment reconnaître la différence entre une dermite estivale et une autre maladie de peau chez le cheval ?

La dermite estivale démarre typiquement à la belle saison, avec des démangeaisons localisées, perte de poils, grattage de la crinière, de la queue et du ventre. La localisation saisonnière, l’absence de parasites visibles à l’œil nu, et le déclenchement lors des périodes de fortes proliférations d’insectes discriminent la DERE des maladies comme la gale ou la teigne. Le diagnostic peut nécessiter un examen par un vétérinaire, éventuellement complété de prélèvements ou de tests cutanés.

Peut-on prévenir complètement l’apparition de la dermite estivale chez un cheval sensible ?

Il n’existe pas de méthode infaillible. La prévention environnementale (gestion de l’eau, propreté des abris, tonte régulière des pâtures), la protection physique (chemises, masques) et l’utilisation judicieuse de répulsifs naturels ou commerciaux permettent cependant de diminuer nettement l’incidence et la gravité des épisodes de DERÉ. La vigilance et l’anticipation restent les maîtres-mots, surtout chez les races prédisposées.

Quels sont les risques de complications si la dermite estivale n’est pas traitée ?

Sans prise en charge, le cheval risque des lésions durables, une perte de qualité de vie, une surinfection des plaies, voire une aggravation des réactions allergiques. L’inattention favorise l’installation d’une inflammation chronique, la perpétuation du prurit et des troubles du comportement. Il s’agit alors de reconstruire durablement la confiance et le confort de vie du cheval, parfois sur plusieurs saisons.

Un traitement naturel suffit-il chez tous les chevaux ?

Certains chevaux répondent bien à l’association d’hygiène, alimentation renforcée, huiles essentielles bien choisies et protection mécanique. Toutefois, pour les cas chroniques ou graves, les protocoles intégrant médicaments vétérinaires, insecticides ponctuels ou désensibilisation sont inévitables. Seul un suivi professionnel permet d’équilibrer l’efficacité et les risques sur la durée.

Quand faut-il consulter un vétérinaire pour des problèmes de peau chez le cheval ?

Il est conseillé de consulter dès l’apparition de symptômes persistants, d’un grattage intense avec lésions, ou d’une aggravation brutale malgré la prévention courante. Un vétérinaire pourra distinguer la cause exacte, écarter les maladies contagieuses et adapter le protocole. Son regard reste indispensable, surtout pour les chevaux fragilisés, âgés ou présentant des pathologies chroniques.

Synthétisez et partagez cet article :

Je suis Julien. Passionné depuis toujours par l’univers équestre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit à travers leur élégance, leur force ou la subtilité de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mérite d’être partagée. Mon parcours m’a conduit à explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite à découvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques créatures.

Découvrez Cheval & Co, la plateforme pour tous les passionnés d'équitation
Je découvre
This is default text for notification bar