Comment apprendre la révérence à son cheval ?

découvrez nos conseils pratiques et étapes faciles pour apprendre la révérence à votre cheval en douceur, renforcer votre complicité et développer sa souplesse.
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Apprendre la révérence à son cheval peut s’apparenter à un véritable défi pour de nombreux propriétaires, mais c’est aussi un excellent moyen de renforcer la complicité et la confiance entre le cheval et son cavalier. Ce que l’on recherche aujourd’hui, au moment de travailler ce mouvement, c’est d’obtenir un geste élégant et respectueux, qui montre à la fois la souplesse de l’animal et sa disponibilité à collaborer. Julien, guide équestre de longue date, se souvient encore de la première fois où il a tenté cette prouesse avec un jeune cheval passionné mais un peu récalcitrant : « Il fallait à la fois faire preuve de patience, de douceur et d’une technique bien rodée. Ce qui me paraissait impossible s’est finalement transformé en un moment de partage unique. » Voilà pourquoi il est intéressant de consulter diverses méthodes et conseils fiables pour apprendre la révérence, tout en respectant le bien-être du cheval, qu’il soit débutant ou confirmé.

Le tutoriel qui suit vous guidera pas à pas, avec des explications pour chaque étape clé, des astuces pour maintenir la confiance du cheval, et des précisions techniques pour rendre ce travail accessible à tous. Sans précipitation et avec beaucoup d’encouragements, on peut considérer que presque tout cheval peut maîtriser ce joli salut équestre, digne des plus belles académies. Alors, prêt à commencer l’aventure ?

Les bases indispensables pour débuter l’apprentissage de la révérence à son cheval

Avant de se lancer dans l’apprentissage de la révérence, il est primordial de s’assurer que le cheval a acquis certaines notions fondamentales. Ce qui garantit à la fois sa sécurité et une progression harmonieuse. La première étape, que je recommande souvent chez La Cense ou lors des formations en éthologie à Natur’Horse, est de bien maîtriser le fait que le cheval cède facilement aux pressions légères, notamment au niveau des antérieurs.

Concrètement, cela signifie qu’on doit pouvoir demander au cheval de déplacer un antérieur doucement vers l’avant ou vers l’arrière, sans résistance. Souvent, on commence en prenant délicatement une patte comme pour curer un sabot. Cette manipulation douce lui permet d’intégrer la notion de céder au toucher sans stress.

Il faut bien comprendre que la révérence est un exercice d’étirement, et non un simple tour : le cheval doit se sentir confortable et accepter de plier un genou lentement, en poussant sa tête entre les jambes. La patience est de mise ! Ce n’est pas un travail qui se fait en une séance, mais plutôt en plusieurs, espacées pour ne pas fatiguer l’animal.

Les experts comme Andy Booth à la Horse Academy insistent sur l’importance d’alterner travail à main nue et usage du stick (une sorte de baguette). On débute en sollicitant la réponse avec la main pour créer le lien et la compréhension, puis, seulement quand le cheval est à l’aise, on ajoute de petits tapotements légers avec le stick au pli du genou.

Il est important aussi d’utiliser un ordre vocal clair et constant, comme « révérence » ou « salut », qui aide le cheval à associer le geste au mot. À la Horseman Science et Haras de la Cense, ils recommandent de rester au sol durant toute la séance d’apprentissage pour mieux contrôler la situation, et ne pas passer à la selle avant que le cheval ne maîtrise la révérence parfaitement des deux côtés.

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Voici un tableau récapitulatif des conditions de base à vérifier avant de commencer l’apprentissage :

Condition Description détaillée Ressources complémentaires
Maîtrise du céder aux pressions Le cheval répond sans opposition à la sollicitation des antérieurs Formations Natur’Horse, Haras de la Cense
Connaissance de l’ordre vocal Le cheval associe le mot « révérence » à l’action attendue Éthologie Formation, Savoie Éthologie
Travail à pied Le cheval est familiarisé avec la proximité humaine et les sollicitations légères Cheval Partenaire, Horse Academy
Confiance et calme Le cheval montre qu’il est détendu et disponible pour apprendre Pat Parelli, Horseman Science

Sans ces bases, tenter de faire faire la révérence pourrait rapidement générer frustration et refus. Le revers de la médaille serait alors un cheval tendu ou stressé, ce qu’il faut impérativement éviter.

Techniques éprouvées pour apprendre la révérence au cheval pas à pas

Une fois les prérequis réunis, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Le secret du succès réside dans la progression douce et régulière. Sachez que pour certains chevaux, l’apprentissage sera rapide, tandis que pour d’autres, il faudra faire preuve d’encore plus de patience. L’important est de rendre chaque étape compréhensible et plaisante.

On commence généralement par demander que le cheval déplace l’antérieur gauche, comme on le ferait pour lui curer le sabot. Puis, on attire doucement sa tête vers l’intérieur en tenant une friandise, par exemple une carotte, entre les jambes. Ce déplacement déclenche l’envie de fléchir le genou afin de s’approcher du bonbon, c’est la clé pour la révérence.

À La Cense et lors des stages Savoie Éthologie, on recommande de ne jamais forcer le cheval. Au moindre signe d’inconfort, on fait une pause et on récompense généreusement le moindre progrès. Rien ne remplace de bonnes carottes pour rendre le cheval coopératif et motivé. C’est un véritable levier positif, exploité aussi par Pat Parelli dans sa méthode.

À noter aussi que lorsque le cheval commence à comprendre le geste, il faut insister pour qu’il reste dans cette position, un point que beaucoup trouvent compliqué. Pour cela, on augmente très progressivement la durée du maintien, toujours en stimulant avec le stick et en accompagnant par la voix. Il est normal que le cheval ne garde la révérence que quelques secondes au début. Sa souplesse et son endurance musculaire s’améliorent avec le temps.

La maîtrise des deux côtés est essentielle : on insiste sur l’antérieur gauche d’abord, avant de passer au droit, puis d’alterner. C’est cette symétrie qui assure la justesse du mouvement et la sécurité du cheval à long terme.

Dans certains cas, si l’animal a du mal à fléchir le genou, une autre méthode consiste à demander un recul doux en tenant le sabot légerement puis de relâcher dès que le poids est déporté vers l’arrière, ce qui encourage l’antérieur à s’abaisser naturellement.

On peut résumer ces étapes dans le tableau suivant :

Étape Action-clé Conseils Résultat attendu
1 Prise douce de l’antérieur Utiliser la main, sans pression excessive Cheval cède au toucher
2 Attirer la tête entre les jambes Tenir une friandise comme appât Cheval fléchit le genou
3 Maintien progressif du genou fléchi Féliciter avec voix et friandise à chaque progrès Cheval reste en position plus longtemps
4 Alternance des côtés Travailler l’antérieur droit et alterner Symétrie et fluidité du geste
5 Transition vers le travail en selle Passer d’abord à la révérence debout Cheval réalise la révérence monté

Ce tutoriel vidéo est très représentatif des méthodes utilisées par les professionnels, notamment ceux de Horse Academy ou Cheval Partenaire. Il donne un bon aperçu des gestes à adopter sur le terrain, sans brusquerie.

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La transition vers le couchage : un pas de plus vers la complicité avec votre cheval

Lorsque la révérence est bien maîtrisée aux deux mains, il devient envisageable d’enchaîner vers l’apprentissage du couché. Cette étape nécessite déjà que le cheval comprenne le principe de céder à la pression sur le garrot et d’encaisser un léger pli de l’encolure sans crainte. Ce n’est pas une mince affaire, et il faut s’appuyer sur un travail préalable solide.

La technique la plus simple, déclinée depuis plusieurs années dans les cénacles d’éthologie comme à la Horseman Science ou dans les stages du Haras de la Cense, consiste à se positionner à la gauche du cheval et à tapoter les deux antérieurs simultanément. Cela amène naturellement le cheval à poser les deux antérieurs au sol.

Petit à petit, avec douceur, on demande ensuite le dépôt de la poitrine au sol. Cette étape peut se faire en pressant très légèrement la main sur le garrot, que le cheval doit apprendre à céder, souvent accompagné d’un pli léger de la nuque, soit au licol soit au filet. Ces pressions doivent être mesurées pour ne jamais brusquer ni imposer la position.

Certaines personnes optent pour la motivation par la carotte jusqu’au contact avec le sol, un procédé bien connu pour calmer et récompenser, avec une grande efficacité sur la confiance du cheval. D’autres, plus dans une approche éthologique pure, préfèrent guider le cheval par son propre mouvement vers l’arrière en tenant son antérieur, comme le fait Pat Parelli.

Le plus important reste que le cheval se sente en sécurité tout au long du processus. Chaque progrès doit être souligné et récompensé. Même si cela peut prendre plusieurs semaines, voire mois, la patience finit toujours par payer. C’est une belle démonstration du travail en symbiose entre le cavalier et son compagnon.

Cette étape prépare également la révérence perfectionnée car le couchage renforce la souplesse de tout le corps du cheval et sa capacité à écouter les demandes subtiles.

Éviter les erreurs courantes pour réussir la révérence sans stress pour le cheval

Chaque technique d’apprentissage comporte ses pièges, et dans le cas de la révérence, il est très facile de tomber dans le travers de la précipitation. Mettre un cheval dans une position inconfortable, ou forcer un mouvement qu’il ne comprend pas, ne fait que créer de la frustration et dégrader la relation.

Je constate souvent que certains propriétaires veulent aller trop vite, allant même jusqu’à tirer brutalement sur l’antérieur ou forcer la tête entre les jambes. Il faut garder à l’esprit que ce travail est avant tout une question de confiance mutuelle. En s’inspirant des formations de Savoie Éthologie ou des méthodes de La Cense, on privilégie toujours la douceur et le langage positif.

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Autre erreur fréquente : ne pas travailler la symétrie. Un cheval qui ne fait la révérence que d’un seul côté souffre inévitablement d’une asymétrie physique qui peut générer des douleurs ou inconforts au fil du temps. Il faut donc insister pour que le cheval intègre bien la demande des deux côtés avec la même aisance.

Une difficulté courante concerne aussi la durée du maintien, puisque certains chevaux ne tiennent la position que 2-3 secondes avant de se relever. Là, pas de panique, ce n’est pas un signe d’échec. Comme l’explique Sandra, propriétaire expérimentée, la souplesse musculaire évolue avec la pratique régulière et un bon étirement préalable.

Enfin, certains tentent de séparer trop tôt la pratique de la révérence et celle du couchage, alors que ces deux exercices se complètent merveilleusement bien. Le couchage renforce la confiance, l’expérience du relâchement et la compréhension des demandes subtiles.

Voici un tableau récapitulant les erreurs à éviter et leurs alternatives :

Erreur Impact négatif Solution recommandée
Précipitation et forçage Stress et refus du cheval Progression douce avec récompenses fréquentes
Travail asymétrique Déséquilibre physique et inconfort Insister sur la symétrie des deux côtés
Forcer la tête entre les jambes Douleur et méfiance Utiliser une friandise pour attirer doucement
Ignorer l’importance du couchage Limitation des progrès physiques Associer couchage et révérence

Intégrer la révérence dans son travail quotidien : conseils et exemples inspirants

Une fois la révérence bien acquise, il est intéressant de l’intégrer dans la routine de travail quotidien, afin qu’elle devienne pour le cheval un geste naturel, presque un jeu. Ce qui, au bout du compte, renforce la complicité et l’écoute mutuelle. À la Horse Academy et à travers les ateliers organisés par Cheval Partenaire, on voit que les chevaux qui pratiquent régulièrement des exercices tels que la révérence sont plus souples, moins tendus, et plus réactifs aux demandes de leur cavalier.

Au moment de mettre en place cette routine, quelques astuces peuvent grandement faciliter les choses : débuter chaque séance par un échauffement léger qui inclut des exercices d’étirement similaires à la révérence, utiliser une voix douce et des récompenses adaptées, et limiter la durée des demandes pour ne pas fatiguer le cheval.

On peut aussi envisager d’utiliser la révérence comme un signal d’apaisement ou un élément de spectacle lors de démonstrations, ce qui valorise le travail et implique le cheval dans une relation de respect mutuel. Pat Parelli, reconnu dans le domaine de l’éthologie, insiste souvent sur l’importance d’alterner techniques de dressage classique et méthodes naturelles pour mieux respecter la psychologie équine.

La révérence peut aussi être un atout dans le travail en liberté, favorisée par la connaissance des signaux et la progression par étapes. En effet, elle exerce la souplesse articulaire du cheval et améliore sa conscience de soi. Le cheval apprend à mieux gérer son équilibre et sa posture.

Enfin, pour rendre la révérence plus efficace et agréable, il est conseillé de varier les approches tout en gardant une constance dans les codes : utiliser la main, le stick, l’ordre vocal, et multiplier les changements de contexte (en carrière, en paddock, en balade) pour habituer le cheval à répondre fidèlement dans toutes les situations.

Combien de temps faut-il pour apprendre la révérence à un cheval ?

Le temps d’apprentissage varie selon le cheval et sa souplesse. Cela peut aller de quelques semaines à plusieurs mois, à condition d’être régulier et patient.

Est-ce dangereux d’apprendre la révérence à son cheval ?

Non, ce n’est pas dangereux si l’apprentissage est progressif, respectueux du cheval et basé sur la confiance. Il ne faut pas forcer les positions.

Peut-on apprendre la révérence en selle ?

Il est conseillé de maîtriser d’abord la révérence à pied des deux côtés puis de progressivement transférer la demande en selle.

Comment encourager le cheval à rester en position plus longtemps ?

Augmentez la durée petit à petit, félicitez beaucoup, et veillez à la souplesse générale du cheval grâce aux étirements.

La révérence peut-elle aider à la santé du cheval ?

Oui, elle agit comme un excellent exercice d’étirement qui améliore la souplesse et la détente musculaire.

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Je suis Julien. Passionné depuis toujours par l’univers équestre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit à travers leur élégance, leur force ou la subtilité de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mérite d’être partagée. Mon parcours m’a conduit à explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite à découvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques créatures.

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