Comment apprendre à son cheval à cabrer ?

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Apprendre à un cheval à cabrer fascine beaucoup d’amateurs d’équitation et de dressage. Pourtant, cette figure, que l’on qualifierait volontiers de spectaculaire, s’inscrit dans une démarche bien plus subtile que la simple recherche de sensations fortes. Au fil des années passées au contact des chevaux, des discussions sur le sujet lors de stages ou même sur un forum spécialisé, il m’est arrivé d’observer mille façons de s’y prendre. Certaines relèvent du véritable casse-tête, d’autres semblent plus accessibles mais nombreuses sont celles menant, hélas, à l’échec ou au déséquilibre dans la relation avec l’animal. En 2025, alors que le bien-être équin devient une préoccupation centrale, il est indispensable d’appréhender cette demande délicate sous plusieurs angles : éthique, sécurité, préparation mentale et physique, choix du cheval. Ce qui paraît simple sur une vidéo ou une page de manuel est le fruit d’un apprentissage progressif, patient, nécessitant tact et observation. Cet article propose de faire le point sur les méthodes reconnues, les erreurs fréquemment commises, ainsi que sur les fondements essentiels de l’éducation à cette figure d’école. Que ce soit pour donner de la profondeur à la relation cavalier-cheval ou préparer un numéro de spectacle, la clé réside toujours dans le respect du cheval, la maîtrise des gestes et l’écoute des signes physiques et émotionnels de l’animal.

Comprendre le cabrer chez le cheval : origine, signification et objectifs

Le cabrer s’inspire d’un comportement naturel du cheval, bien que rare à l’état adulte. Chez les poulains, ce mouvement apparaît parfois lors de jeux ou pour établir une hiérarchie au sein du groupe. Toutefois, chez le cheval adulte, ce mouvement reste exceptionnel et traduit une intention forte, souvent liée à la défense ou à un état d’excitation. Lorsqu’il est provoqué dans le cadre du dressage, le cabrer prend alors la forme d’une figure d’école comme la célèbre courbette, observée dans les démonstrations de Haute École ou les spectacles équestres, où le cheval se dresse sur ses membres postérieurs.

Il convient de différencier un cabrer de défense d’un cabrer de dressage. Un cheval qui se cabre pour échapper à une situation de stress, pour fuir ou exprimer une peur, manifeste par là une difficulté à accepter la pression ou un manque de confiance en son cavalier. A l’inverse, un cabrer éduqué se produit sur demande, dans la sérénité, révélant alors une complicité solide avec l’humain. Les objectifs sont alors variés : enrichir le répertoire d’exercices du cheval, travailler la souplesse, renforcer la relation ou tout simplement offrir un moment de complicité forte. Mais attention, ce que l’on recherche aujourd’hui dans l’apprentissage de telles figures, c’est aussi de poser des actes responsables contribuant au bien-être et à la sécurité du cheval.

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Sécurité et précautions avant d’apprendre à cabrer

Le cabrer présente des risques, et il serait irresponsable de les minimiser. Un accident lors d’une mauvaise exécution peut avoir des conséquences lourdes pour la santé du cheval comme pour celle du cavalier. On rencontre parfois, lors de discussions en forum ou autour d’un manège, des récits d’expériences douloureuses : cheval qui bascule en arrière, perte d’équilibre, membres endoloris, ou cheval devenu anxieux à la simple demande du geste.

Il ne s’agit en aucun cas d’un exercice à tenter à la légère. Il requiert la présence, au moins lors des débuts, d’un professionnel capable d’évaluer les aptitudes du cheval et de repérer les premiers signaux de tension ou de blocage. La sécurité passe par le choix d’un lieu dégagé, par le port d’un casque et d’une tenue adaptée, mais également par la capacité à interrompre immédiatement la séance au moindre signe de stress ou de perte de contrôle chez l’animal. On peut considérer que le vrai risque réside avant tout dans l’improvisation et la méconnaissance du comportement équin. La sécurité doit rester le fil conducteur de chaque séance d’apprentissage du cabrer.

Choisir un cheval adapté à l’apprentissage du cabrer

Tous les chevaux ne sont pas égaux face à l’apprentissage de cette figure. Certains, par leur personnalité ou leur vécu, ne sont pas faits pour intégrer le cabrer dans leur répertoire. Avant toute chose, il est indispensable d’observer l’animal sur plusieurs points : maturité physique, calme, absence de vices ou de réactions de défense marquées, bonne santé générale. Une jument trop nerveuse, un jeune hongre encore « vert », ou un cheval marqué par des traumatismes passés ne seront pas de bons candidats.

Un tableau synthétique permet de clarifier les critères à prendre en compte :

Critère

Indication favorable

Indication défavorable

Âge et développement

Adulte (minimum 6-7 ans), croissance achevée

Poulain ou très jeune cheval

Caractère

Confiant, respectueux, réceptif

Craintif, instable, agressif

Santé/Biomécanique

Aucun problème articulaire, souplesse

Pathologies, antécédents de blessures

Relation

Complicité établie avec l’humain

Antécédents de mauvaise expérience

Le respect du profil du cheval prime sur toute perspective de succès. Les chevaux ayant déjà une bonne expérience en travail à pied, habitués à la voix et à la gestuelle, aborderont l’apprentissage avec davantage de sérénité. Cette étape de sélection conditionne la suite et évite bien des désillusions.

Préparation physique et mentale du cheval avant la figure

Préparer un cheval à cabrer ne se limite pas à un simple travail de répétition du geste. Avant même de penser à demander cette figure, il est nécessaire de s’assurer que l’animal possède la force musculaire et la stabilité requises. Des exercices de musculation douce du dos, du développement des jarrets et du gainage, sont essentiels. Le travail sur le reculer, les transitions, et la flexion des membres favorise l’aisance et la maîtrise du mouvement. Un cheval mal préparé physiquement risquerait la blessure ou l’aversion pour la figure.

Du point de vue mental, seul un cheval détendu et confiant peut s’impliquer positivement dans cet apprentissage. Le calme, l’attention aux signaux envoyés par l’humain, l’habitude de répondre à des codes simples, sont des indices précieux. Des séances trop longues ou mal adaptées génèrent du stress et nuisent à la progression. Là encore, la patience et la constance font la différence. Préparer, ce n’est pas précipiter : il s’agit de poser des bases durables pour une progression harmonieuse.

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Étapes et méthode pour apprendre à un cheval à cabrer

Le processus d’apprentissage du cabrer s’articule en différentes phases, allant de l’éducation de base à la maîtrise progressive de la figure. La première étape, souvent négligée, est celle du travail à pied, loin de la selle et des éperons. Un cheval qui connaît déjà la signification du « reculer », répond à la voix et aux indications douces de la main, est mieux disposé à intégrer une nouvelle demande technique.

La légèreté des aides et leur cohérence jouent un rôle central. Il s’agit d’associer une indication vocale, un geste précis, puis une légère pression (souvent au niveau du poitrail ou à l’aide d’un stick éducatif), tout en gardant la main douce. On attend alors la réaction du cheval, qui peut d’abord hésiter avant de décoller légèrement les antérieurs. La récompense immédiate, qu’elle soit alimentaire ou simplement verbale, confirme la bonne compréhension. Le but n’est pas de forcer, mais de donner au cheval le temps de s’approprier le mouvement demandé et de le reproduire de façon détendue.

La progression se fait naturellement, chaque étape consolidant la précédente. Lorsque le cheval arrive à faire le geste sur demande à pied, il devient possible de transférer progressivement cette demande sous la selle, toujours avec parcimonie. La rigueur et la régularité sont les meilleures alliées d’un apprentissage éthique et durable.

Encadrement, gestion des erreurs et limites à respecter

Face à un apprentissage aussi exigeant, la supervision d’un professionnel est quasiment indispensable. Il n’est pas rare qu’un cheval manifeste de l’incompréhension lors de cette figure, ou associe la demande à une mauvaise émotion si le cavalier va trop vite ou manque de clarté dans ses codes.

Trois règles d’or s’appliquent : ne jamais demander le cabrer plus d’une fois par séance, stopper immédiatement si l’animal présente du stress ou une réaction de défense, et bien observer ses signaux corporels. Toute utilisation maladroite de la main ou de la pression peut provoquer une montée d’adrénaline nuisible. Savoir distinguer le jeu, l’ordre et l’attitude naturelle, permet de mieux désamorcer une situation de tension.

En cas de cabrer spontané, non sollicité, la parade consiste à ramener le cheval au calme par des flexions simples, un mini-cercle ou une transition vers un exercice connu. On peut considérer que c’est l’accumulation de ces détails qui garantit la sécurité et la réussite de l’apprentissage.

Favoriser un apprentissage positif et durable du cabrer

Installer un climat de confiance, récompenser justement les efforts et accepter la lenteur sont les gages d’un apprentissage réussi. Le cheval progresse s’il comprend l’intérêt de la demande et se sent respecté dans ses limites. L’entraînement à la figure doit rester varié, alternant séances techniques et reprises plus ludiques, pour éviter l’installation de la monotonie ou de l’appréhension. La patience est ici une véritable vertu.

Ci-dessous un tableau résume les éléments à surveiller pour garantir un ancrage positif :

Aspect

Recommandations

Signes à surveiller

Confiance

Créer un climat rassurant

Tensions, oreilles vers l’arrière

Répétition

Limiter la demande par séance

Refus d’obtempérer

Récompense

Valider chaque progrès

Manque d’engagement

Varier les exercices

Alterner figures et exercices classiques

Monotonie, lassitude

Chaque cheval est unique et s’adapte différemment à ces nouveaux apprentissages. Faire preuve d’empathie est une nécessité pour éviter toute dérive ou surmenage.

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Responsabilité, éthique et respect du cheval dans l’apprentissage du cabrer

Le cabrer n’est pas un simple « tour » de spectacle, mais bien une figure de haute école. Il implique la prise de conscience de la responsabilité du cavalier envers son cheval. L’éthique commande de ne jamais forcer, d’arrêter au premier signe de fatigue, de peur ou de confusion. Les offres pullulent aujourd’hui sur Internet pour enseigner le cabrer, mais il est intéressant de consulter des professionnels qualifiés avant de s’engager dans cette voie.

La formation continue, la remise en question et l’humilité sont les meilleurs alliés pour progresser sainement. L’apprentissage du cabrer ne doit jamais se faire au détriment du bien-être de l’animal. Un cheval heureux, bien traité et valorisé restera toujours le meilleur compagnon pour ce genre d’aventure équestre. Si le sujet vous intéresse ou si vous souhaitez approfondir la discussion, de nombreux forums spécialisés existent et une page de ressources fiables est toujours utile pour orienter ses recherches.

FAQ

Mon cheval se cabre en main sans que je le demande, que faire ?

Si un cheval manifeste ce comportement spontanément lors des séances à pied, il s’agit probablement d’un mélange de stress, de défense ou d’incompréhension. La priorité est de ramener le calme, d’interrompre la séance et de solliciter l’aide d’un professionnel pour rétablir la communication et la confiance. Il est capital de ne jamais renforcer ce mouvement involontaire.

Quels signes montrent que mon cheval n’est pas prêt pour cette figure ?

Un cheval qui refuse les demandes, présente des réactions de peur, montre de la résistance à la pression ou exprime du stress via des coups de queue, des oreilles couchées ou une fuite vers l’avant n’est pas prêt. Il faut alors renforcer le travail de base, la relation et attendre un moment plus propice.

Le cabrer peut-il abîmer la santé d’un cheval ?

Si l’apprentissage est mal conduit ou pratiqué de façon répétée, le cabrer peut effectivement entraîner des traumatismes, surtout sur le dos et les membres postérieurs. Un cheval non échauffé ou souffrant de pathologies articulaires ne doit jamais être sollicité sur ce type de figure. La prudence s’impose à chaque étape.

Peut-on apprendre le cabrer à tous les chevaux, ou seulement à certains types ?

Même si en théorie tous les chevaux adultes peuvent apprendre à cabrer, en pratique seuls les sujets confiants, physiquement solides, et mentalement équilibrés s’y prêtent. Les chevaux nerveux, craintifs ou ayant déjà des problèmes de défense sont à écarter de cet apprentissage.

Comment garder la confiance de son cheval pendant l’apprentissage du cabrer ?

Il convient d’aller lentement, de récompenser chaque étape et de respecter scrupuleusement les signaux envoyés. Un entraînement positif, accompagné d’une grande écoute, renforce la relation et pose les bases d’une progression solide dans la durée.

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Je suis Julien. Passionné depuis toujours par l’univers équestre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit à travers leur élégance, leur force ou la subtilité de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mérite d’être partagée. Mon parcours m’a conduit à explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite à découvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques créatures.

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