Comment choisir la taille de son tapis de selle ?

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Au moment de poser une selle sur le dos d’un cheval, beaucoup de cavaliers se concentrent sur l’arcade, le siège ou les quartiers. Pourtant, la taille du tapis de selle change complètement le confort de la monture et la qualité de la séance. Il s’agit d’un détail en apparence, mais qui fait souvent toute la différence entre un cheval disponible et un cheval qui se défend. Sur le terrain, certains propriétaires se rendent compte un peu tard que leur tapis trop long bloque les épaules, ou qu’un modèle minuscule laisse la selle mordre directement sur le poil. On peut considérer que la bonne taille de tapis devient aujourd’hui un vrai critère de bien-être, au même titre que le choix de la selle.

Ce que l’on recherche aujourd’hui, ce n’est plus seulement un accessoire joli sur les photos. Le tapis de selle doit protéger le dos, suivre la morphologie, rester stable et s’adapter à la discipline. Dans les écuries, les offres pullulent, les tailles se multiplient, les formes aussi, et pour beaucoup de cavaliers c’est un véritable casse-tête. Certains montent plusieurs chevaux, d’autres alternent dressage et obstacle, d’autres encore utilisent des selles spécifiques comme une selle sans arçon ou une selle western. Chaque configuration réclame des dimensions précises et une adaptation au millimètre près. Il est intéressant de consulter différents modèles, de les poser sur le dos du cheval sans tapis, puis avec tapis, pour comprendre concrètement où se positionnent les points de pression.

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Les cavaliers sont de plus en plus nombreux à se poser des questions simples mais décisives : quelle taille pour un poney au dos court, comment choisir entre un tapis mixte et un tapis de dressage, de combien de centimètres le tapis doit-il dépasser de la selle ? Derrière ces interrogations se cache un vrai enjeu de santé musculaire et de longévité du matériel. Un tapis mal choisi se déforme, se plisse, finit par frotter et parfois déclenche des blessures au garrot. À l’inverse, un modèle adapté accompagne le cheval dans ses efforts, amortit les chocs et permet à la selle de travailler proprement. Ce guide propose donc un parcours concret pour aider à choisir la bonne taille, en liant toujours trois aspects : le cheval, la selle et la discipline.

Comprendre le rôle du tapis de selle pour mieux choisir la taille

Avant de parler de centimètres, il est utile de revenir sur le rôle exact du tapis de selle. Placé entre la selle et le dos du cheval, il a trois missions principales : répartir la pression, protéger la peau de la monture et stabiliser l’ensemble. Sans cette interface, les frottements directs de la selle finiraient rapidement par échauffer la peau et casser le poil, surtout au moment de séances d’équitation répétées. La bonne taille de tapis est donc celle qui couvre correctement la zone d’appui sans déborder au point de gêner les mouvements.

Dans la pratique, un tapis trop petit laisse des parties de la selle à nu. On le voit souvent derrière les panneaux, où le cuir dépasse sur le rein du cheval. À chaque foulée, la selle appuie alors directement sur le dos sans aucune protection, ce qui augmente la pression et la chaleur localement. À l’inverse, un tapis trop long descend parfois au-delà de la dernière côte, ou vient se coincer dans le pli du coude au passage de sangle. Ces excès créent des plis ou des frottements, qui finissent par irriter la peau. On peut considérer qu’un tapis bien proportionné dépasse de 2 à 3 cm de la selle tout autour, sans excès inutile.

La forme du tapis influe aussi sur cette notion de taille. Les tapis de dressage sont plus rectangulaires, avec une grande surface sous les quartiers longs, tandis qu’un tapis mixte ou CSO est plus compact, pour accompagner une selle plus courte. Si la taille globale semble bonne mais que la coupe ne correspond pas à la selle, le cavalier risque d’avoir des surprises : un coin qui remonte sur le troussequin, une bordure qui coince sous le quartier ou une épaisseur qui se bloque au niveau du garrot. C’est là que le lien entre forme, taille et adaptation devient clairement visible.

Il ne faut pas oublier non plus le rôle amortissant du tapis. Les épaisseurs varient, des tapis fins en coton jusqu’aux modèles techniques avec mousse à mémoire de forme ou inserts en gel. Plus le tapis est volumineux, plus il prend de place sous la selle. Si la selle est déjà ajustée près du dos, ajouter un tapis très épais rallonge artificiellement les points d’appui et peut modifier la position du cavalier. Il s’agit donc d’équilibrer épaisseur et longueur. Un tapis large et très garni ne posera pas les mêmes contraintes qu’un simple coton léger.

Certains chevaux au garrot marqué ou sensible bénéficient d’un dispositif complémentaire, comme un pad de garrot. Là encore, la taille globale de l’ensemble doit être vérifiée. Ajouter un pad modifie la manière dont le tapis se place dans le dégagement de garrot. Il devient essentiel de vérifier que le tapis garde une ouverture suffisante, sans tirer sur la peau du cheval au moment où la selle se met en place. Une simple main glissée au niveau du garrot permet de sentir immédiatement si le tapis se soulève correctement ou s’il écrase les apophyses.

Un point souvent négligé concerne la discipline pratiquée. Les cavaliers de randonnée, qui passent de longues heures en selle, choisissent en général un tapis plus large ou plus épais, parfois inspiré des modèles western. À l’inverse, en CSO, la priorité est à la liberté de mouvement des épaules et à la proximité avec la monture. Les dimensions idéales ne seront donc pas identiques. Au moment de choisir, il est intéressant de consulter les recommandations des fabricants pour chaque discipline, mais aussi d’observer le cheval après la séance : marques de transpiration, poils écrasés ou poils tournés indiquent là où le tapis ne joue pas pleinement son rôle.

Enfin, le dos du cheval évolue au fil du temps. Un jeune en croissance, un cheval qui reprend du muscle ou un senior qui perd du dos ne présenteront pas la même morphologie. Un tapis adapté à un moment donné peut devenir inapproprié quelques mois plus tard. Les cavaliers attentifs n’hésitent pas à avoir deux tailles de tapis pour accompagner ces changements subtils. Comprendre la fonction du tapis, c’est accepter que la taille parfaite reste une photographie à un instant donné, à réajuster régulièrement.

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Une fois ce rôle bien compris, la question des mesures concrètes devient beaucoup plus simple à aborder, notamment quand il s’agit d’accorder la taille du tapis à la taille réelle de la selle.

Taille de la selle et dimensions du tapis de selle : bien accorder les deux

La relation entre la selle et le tapis ressemble à celle entre une chaussure et une semelle intérieure. Si la semelle est trop petite, elle glisse et ne protège pas tout le pied. Si elle est trop grande, elle se replie et devient inconfortable. Pour un cheval, le principe est identique. Les selliers proposent des tailles standard en pouces, comme 16,5″, 17″ ou 18″. Ces indications ne sont pas là pour décorer, elles deviennent de vrais repères pour choisir la taille du tapis de selle.

Dans les gammes courantes, on retrouve souvent trois grands formats de tapis : modèle shetland ou bardette pour les petites selles jusqu’à 15,5″, format poney pour les selles de 16″ à 17″ et taille cheval pour les selles de 17″ et plus. On peut considérer que cette grille constitue un bon point de départ, à ajuster selon la morphologie de la monture. Un poney très baraqué supportera parfois un tapis annoncé « cheval » si la selle est volumineuse. À l’inverse, un grand pur-sang très fin pourra être plus à l’aise avec un tapis légèrement plus compact.

Taille de la selle Taille de tapis conseillée Type de monture
Jusqu’à 15,5″ Format shetland ou bardette Petits poneys, shetlands
16″ à 17″ Format poney Poneys D, petits chevaux
17″ et plus Format cheval Chevaux de selle, grands gabarits

Ce tableau donne une base simple, mais la réalité de terrain demande parfois un peu de souplesse. Certains cavaliers aiment que le tapis dépasse davantage, pour un effet visuel ou pour mieux protéger les flancs. Ce choix reste possible, à condition de surveiller ce qui se passe au niveau du passage de sangle. Un tapis trop long sur un poney risque de faire un pli vertical entre le bas du tapis et la sangle. Ce pli, invisible quand le cheval est immobile, devient très gênant au trot ou au galop. C’est là que la logique de taille supérieure montre ses limites.

La discipline influence également ce rapport taille de selle / taille de tapis. Une selle de dressage avec de longs quartiers demande un tapis allongé, même si la taille en pouces reste la même qu’une selle mixte. À l’inverse, une selle d’obstacle compacte sera mieux accompagnée par un tapis plus court, pour dégager le coude et les épaules. Les cavaliers qui utilisent plusieurs types de selles comprennent vite l’intérêt d’avoir plusieurs tailles et formes de tapis sous la main, plutôt que d’essayer de tout faire rentrer dans un seul modèle « passe-partout ».

Autre cas particulier : les chevaux ronds, avec un garrot peu marqué. Pour ces profils, le choix de la selle est déjà délicat. Il est intéressant de consulter des ressources dédiées comme le guide sur la selle adaptée aux chevaux ronds. Une fois la selle trouvée, la taille du tapis doit être choisie avec encore plus de soin. Un tapis trop grand ajoute de la matière qui favorise les glissements. Un tapis correctement dimensionné, éventuellement associé à un pad antiglisse, aide au contraire à stabiliser l’ensemble sans serrer excessivement la sangle.

Les selles spécifiques, comme les selles western ou les selles sans arçon de type Barefoot, méritent également une attention particulière. Leur conception différente, plus longue ou plus souple, impose des tapis dédiés. Avant de se décider, il peut être utile de lire un guide pour choisir une selle western, puis d’examiner les tapis recommandés par ces fabricants. Là encore, le but est d’obtenir quelques centimètres de débord tout autour, sans que le tapis arrive au milieu des flancs.

Enfin, la qualité de l’ajustement entre la selle et le dos du cheval ne dépend pas seulement du tapis, mais de l’ensemble de l’équipement. Un article consacré à l’ajustement du garrot montre bien à quel point chaque détail compte. Un tapis trop épais ou trop long peut annuler les efforts réalisés pour régler précisément la selle. À l’inverse, un tapis de taille adaptée devient l’allié d’un bon ajustement, en respectant la ligne de dos et le garrot.

En comprenant cette mécanique entre pouces de la selle et dimensions du tapis, il devient beaucoup plus simple d’aborder la question suivante : comment adapter la taille du tapis à la morphologie du cheval lui-même.

Adapter la taille du tapis de selle à la morphologie du cheval

Une même taille de selle peut se retrouver sur des chevaux au dos très différent. C’est là que la morphologie de la monture intervient dans le choix du tapis. Un poney compact, un cheval ibérique musclé ou un selle français longiligne ne porteront pas le tapis de la même manière. On peut considérer que trois zones guident réellement le choix : le garrot, la longueur du dos utilisable et la largeur des épaules.

Le garrot, d’abord, joue un rôle central. Sur un cheval marqué, le tapis doit présenter un vrai dégagement pour ne pas l’écraser. Certains modèles sont coupés plus haut, d’autres possèdent une couture spécifique au niveau de la colonne. La taille ne se mesure alors pas seulement en largeur et en longueur, mais aussi en hauteur au point de garrot. Sur un cheval au garrot saillant, un tapis trop petit aura tendance à être « aspiré » sous la selle, créant des tensions sur la peau. Une taille légèrement plus grande, bien relevée avant de s’installer, permet au tapis de flotter au-dessus des apophyses.

La longueur de dos utilisable correspond à la distance entre l’arrière de l’omoplate et la dernière côte. C’est dans cette zone que la selle et le tapis doivent se positionner. Si le cheval est court de dos, comme certains poneys ou ibériques, il devient dangereux de choisir un tapis qui dépasse largement cette région. Le poids du cavalier ne doit jamais reposer au-delà de la dernière côte. Un tapis trop long encourage parfois à utiliser une selle elle-même trop longue, ce qui surcharge les vertèbres lombaires. Sur ces profils compacts, on privilégie donc des tapis plus courts et bien adaptés à la selle.

Les épaules, enfin, donnent une indication sur la largeur utile du tapis. Un cheval très musclé à l’avant nécessite un modèle qui ne bloque pas le mouvement de l’omoplate. Le tapis ne doit pas descendre trop bas sur le côté, au risque de se coincer dans le coude au moment de l’avancée du membre. Sur les chevaux étroits, à l’inverse, il faut éviter les tapis gigantesques qui flottent de tous les côtés. La bonne taille, c’est celle qui suit la forme de la cage thoracique sans générer de plis.

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Pour simplifier cette réflexion, beaucoup de cavaliers utilisent aujourd’hui une petite méthode en trois étapes, facile à mettre en œuvre au moment de choisir un nouveau tapis de selle :

  • Poser la selle seule sur le cheval et repérer visuellement la zone d’appui réelle sur le dos.
  • Mesurer approximativement cette zone, puis comparer avec les dimensions annoncées du tapis.
  • Essayer le tapis sous la selle, sans sangle au départ, pour vérifier qu’il dépasse de quelques centimètres sans toucher la hanche ni le coude.

Cette démarche simple permet d’éviter de nombreux achats ratés. Elle montre aussi à quel point la morphologie individuelle prime sur les tailles « standards ». Deux chevaux de même taille au garrot peuvent demander des tapis très différents, simplement parce que l’un est long de dos et l’autre très court.

Les avis sur certaines selles réputées, comme les analyses autour de la selle Forestier ou de la selle Stubben, rappellent souvent l’importance de regarder le cheval en mouvement. Un tapis qui semble parfait à l’arrêt peut glisser ou tirer une fois le cheval en avant. Il est donc pertinent de trotter et galoper quelques minutes, puis de redescendre pour observer la position du tapis, la répartition de la transpiration et d’éventuels frottements.

L’expérience de nombreux propriétaires montre également que la taille idéale peut évoluer avec le travail. Un cheval qui se remuscle au dos remplit mieux l’espace sous la selle. Un tapis auparavant un peu long peut soudain convenir parfaitement. À l’inverse, un cheval arrêté quelques mois pour blessure va perdre de la masse musculaire. Le tapis qui convenait peut se retrouver trop grand ou trop épais. Ce suivi dans le temps rappelle que choisir une taille n’est jamais un acte figé, mais un ajustement continu au service du confort.

Quand la taille et la morphologie s’accordent, il reste encore un élément à ne pas négliger : le confort ressenti par le cheval, qui dépend aussi de l’épaisseur, des matériaux et de la compatibilité avec la selle.

Confort et compatibilité : choisir un tapis de selle bien dimensionné pour la selle et la monture

Une fois la bonne taille globale repérée, la question du confort devient centrale. Deux tapis aux dimensions similaires peuvent offrir des sensations très différentes au cheval. L’épaisseur, le type de rembourrage et la souplesse des matériaux modifient la façon dont les pressions se répartissent. Un tapis trop fin n’amortit pas assez, surtout sous une selle rigide. Un modèle trop épais, au contraire, remonte artificiellement la selle et déstabilise l’équilibre du cavalier.

Les marques techniques proposent aujourd’hui des mousses à mémoire de forme, des gels intégrés ou des structures en nid d’abeilles qui améliorent l’amorti sans multiplier l’épaisseur. Ces tapis conviennent bien aux chevaux sensibles ou à ceux qui sont très sollicités en compétition. Leur taille doit cependant rester parfaitement adaptée, car un tapis technique qui dépasse trop crée des zones d’épaisseur inutiles, voire des points de rupture où le matériau se plie. Le bon compromis consiste à garder ces fameux 2 à 3 cm de débord tout autour de la selle, ni plus ni moins.

La compatibilité avec la selle joue un rôle majeur. Une selle déjà très englobante, avec des panneaux larges, ne supportera pas forcément un tapis ultra épais. Le dos du cheval se retrouverait coincé entre deux masses compressives. Les retours d’expérience sur des modèles comme la selle Childeric illustrent bien cette réalité. Sur certains chevaux, un simple coton de qualité, bien dimensionné, suffit largement. Sur d’autres, surtout en cas de dos fragile, l’ajout d’un amortisseur peut se justifier, mais en veillant à ce que l’ensemble ne devienne pas trop volumineux.

Les cavaliers qui travaillent régulièrement surveillent de près quelques signaux : poils ébouriffés à un endroit précis, transpiration asymétrique, zones sèches au milieu d’une grande tache humide. Ces indices suggèrent que la pression n’est pas répartie comme il faut. Parfois, le problème vient de la selle. Parfois, il provient d’un tapis trop petit ou trop grand, qui tire sur une zone ou se replie sous les panneaux. Là où la taille est bien choisie, ces marques disparaissent, laissant place à une sueur uniforme et des poils lissés dans le bon sens.

Un autre point à ne pas sous-estimer concerne la colonne vertébrale. Un tapis trop étroit, mal adapté à la largeur de la selle, peut se retrouver écrasé sur la colonne. Le cheval manifeste alors rapidement un inconfort, par des oreilles en arrière, des coups de queue ou un refus de se placer. Un modèle un peu plus large, avec un canal central bien dégagé, permet au contraire de libérer cette zone sensible. Là encore, la taille se joue à quelques centimètres près, mais ces centimètres comptent énormément pour la monture.

Pour les cavaliers qui débutent ou qui montent des chevaux de club, il peut sembler compliqué d’analyser tous ces paramètres. Pourtant, quelques gestes simples font déjà une vraie différence : vérifier que l’on passe plusieurs doigts sous le tapis au niveau du garrot, observer la libération des épaules et regarder comment le tapis se positionne après la séance. Avec l’habitude, l’œil repère vite un tapis trop long ou trop court. Ce que l’on recherche aujourd’hui, c’est un matériel intuitif, qui se met en place sans forcer et se stabilise dès les premières foulées.

Les professionnels, selliers ou saddle fitters, insistent sur cette compatibilité globale. Quand une selle est bien ajustée, comme le montrent les avis détaillés sur certaines marques haut de gamme, le tapis devient la touche finale qui vient compléter ce travail. À l’inverse, multiplier les couches pour rattraper une selle mal adaptée ne fonctionne pas sur le long terme. La bonne taille de tapis accompagne une selle déjà cohérente avec la morphologie du cheval, sans chercher à masquer un problème de base.

Au final, un tapis bien dimensionné, compatible avec la selle et respectueux de la morphologie, contribue à un cheval plus délié, plus disponible et à une séance plus agréable pour tout le monde. Ce confort n’est pas un luxe, mais un véritable pilier de la pratique moderne de l’équitation.

Quand le tapis joue pleinement son rôle, il reste encore une dernière mission pour le cavalier : entretenir correctement cet équipement pour conserver ses qualités de taille et de maintien dans le temps.

Entretenir un tapis de selle à la bonne taille : préserver forme, épaisseur et efficacité

Un tapis de selle, même parfaitement choisi, perdra ses qualités s’il n’est pas entretenu. La sueur, la boue, les poils et la poussière finissent par durcir les fibres, écraser le rembourrage et modifier la forme. Petit à petit, le tapis semble rétrécir ou se déformer. La taille théorique reste la même, mais la perception sur le dos du cheval change. L’entretien régulier devient donc une condition essentielle pour conserver la bonne adaptation du tapis.

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Après chaque séance, un simple brossage à sec permet déjà de retirer les poils et la boue séchée. Ce geste rapide évite que les saletés ne s’incrustent profondément dans le tissu. Un tapis encrassé glisse plus facilement et crée davantage de frottements. Sur le long terme, les coutures souffrent, les matelassures se tassent et les bords peuvent se recroqueviller. À ce stade, même si l’étiquette indique toujours « taille cheval », la sensation réelle se rapproche plus d’un tapis trop petit ou trop rigide.

Le lavage en machine, réalisé avec les précautions recommandées par le fabricant, redonne de la souplesse au tissu. Les tapis en coton ou en matières mixtes supportent généralement un cycle délicat, à basse température, avec une lessive douce. Il s’agit d’éviter tout rétrécissement brutal qui modifierait les dimensions. Une fois lavé, le tapis doit être séché à plat ou suspendu, loin des sources de chaleur directe. Un sèche-linge trop chaud peut feutrer la matière, réduire légèrement la taille et altérer la forme du garrot.

Les tapis techniques, avec mousse ou inserts en gel, demandent un peu plus de vigilance. Un entretien inadapté peut casser la structure interne et créer des zones plus épaisses ou plus fines. Ces irrégularités perturbent alors la répartition de la pression. Il devient important de respecter scrupuleusement les recommandations de la marque. Quand un tapis technique commence à présenter des bosses permanentes ou des parties affaissées, la taille devient secondaire. Le tapis a tout simplement perdu sa fonction et doit être remplacé.

Certains cavaliers organisent une petite rotation de leurs tapis. Plutôt que d’utiliser toujours le même, ils alternent entre deux ou trois modèles de taille identique. Cela laisse le temps aux tissus de se reposer entre deux lavages, limite l’usure prématurée et maintient mieux les dimensions. On peut considérer que cette gestion du matériel fait partie intégrante du confort du cheval, au même titre que le curage des pieds ou le pansage.

Un coup d’œil attentif aux bordures et aux coutures aide à détecter les premiers signes de fatigue. Quand les bords roulottent, c’est souvent le signe que le tapis commence à se contracter légèrement. Il faut alors surveiller si ces bords viennent se placer sous les panneaux de la selle. Si c’est le cas, la taille utile du tapis s’est réduite et le risque de plis augmente. De même, une matelassure totalement écrasée au centre laisse deviner que le tapis ne joue plus vraiment son rôle amortissant, même si les dimensions extérieures semblent encore correctes.

Pour les cavaliers soucieux de l’esthétique, le choix de la couleur et du design reste un vrai plaisir. Des ressources comme le guide sur la couleur de tapis pour un cheval bai montrent à quel point ce détail compte dans l’harmonie du couple. Toutefois, même le plus beau tapis perd tout son charme s’il est tordu, rétréci ou déformé. En prenant soin du lavage, du séchage et du stockage, on prolonge non seulement la durée de vie, mais aussi la tenue de la taille initiale.

Au final, un tapis bien entretenu garde sa forme, son épaisseur et ses dimensions. Il continue de s’adapter parfaitement à la selle et au dos du cheval, séance après séance. Ce suivi dans le temps confirme que la taille n’est pas qu’un chiffre imprimé sur une étiquette, mais un équilibre vivant entre matière, usage et soin apporté à l’équipement.

Une fois ces notions de choix et d’entretien bien en place, quelques questions reviennent souvent chez les cavaliers, qu’ils soient débutants ou déjà très expérimentés.

FAQ

Comment savoir si la taille de mon tapis de selle est adaptée à ma selle ?

Pour vérifier la taille, il suffit de poser la selle équipée du tapis sur le cheval et d’observer le débord : le tapis doit dépasser d’environ 2 à 3 cm tout autour des panneaux, sans toucher la hanche ni le coude. Au moment de sangler, aucun pli ne doit apparaître au niveau du passage de sangle. Après la séance, la transpiration doit être bien répartie, sans zone sèche centrale ni frottement localisé. Si la selle repose directement sur le poil à un endroit, le tapis est trop petit. S’il descend trop bas ou se coince sous la sangle, il est trop grand.

Peut-on utiliser un même tapis de selle pour plusieurs chevaux de tailles différentes ?

C’est possible, mais seulement si les chevaux ont des morphologies proches et que la selle utilisée reste la même. Par exemple, un tapis taille cheval peut convenir à deux chevaux de selle de gabarits similaires. En revanche, le même tapis sera souvent trop long pour un poney compact. On peut considérer qu’un tapis polyvalent doit d’abord être adapté à la selle, puis au dos de chaque monture. Si l’un des chevaux présente un garrot très marqué ou un dos très court, mieux vaut lui réserver un tapis dédié.

Faut-il prendre un tapis plus grand pour ajouter un amortisseur sous la selle ?

L’ajout d’un amortisseur ne nécessite pas forcément un tapis plus grand. La priorité reste de garder un débord raisonnable de quelques centimètres. En revanche, il faut surveiller l’épaisseur totale : selle, tapis et amortisseur combinés. Si l’ensemble devient trop volumineux, la selle remonte et l’équilibre du cavalier peut être modifié. Il est intéressant de consulter un professionnel de l’ajustement de selle lorsque l’on souhaite combiner plusieurs épaisseurs sur un même cheval.

À quelle fréquence remplacer un tapis de selle même si la taille semble toujours bonne ?

La durée de vie dépend de l’intensité d’utilisation, de la qualité de fabrication et de l’entretien. Un cavalier qui monte tous les jours usera plus vite ses tapis qu’un cavalier occasionnel. Quand les matelassures sont tassées, que les bords se replient ou que les coutures fatiguent, le tapis perd son efficacité, même si la taille extérieure paraît correcte. Dès que l’on constate des frottements inhabituels ou des zones de pression nouvelles sur le dos du cheval, il est prudent de remplacer le tapis par un modèle en bon état.

Les tailles de tapis de selle sont-elles identiques d’une marque à l’autre ?

Non, chaque marque possède ses propres patrons, et deux tapis annoncés en taille cheval peuvent avoir quelques centimètres de différence en longueur ou en largeur. Il est donc important de vérifier les dimensions réelles indiquées par le fabricant, surtout lorsqu’on commande en ligne. Au moment de choisir, on peut considérer que la cohérence avec la selle et la morphologie du cheval prime toujours sur l’étiquette de taille. Un essai sur le dos du cheval reste le meilleur juge.

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Je suis Julien. Passionné depuis toujours par l’univers équestre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit à travers leur élégance, leur force ou la subtilité de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mérite d’être partagée. Mon parcours m’a conduit à explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite à découvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques créatures.

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