Vermifuge cheval : tout ce que vous devez savoir en 2025

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PremiĂšre sortie au prĂ© de la saison, soleil doux, herbe fraĂźche. Pourtant, derriĂšre cette image idyllique, se cachent des enjeux que chaque propriĂ©taire connaĂźt trop bien. Les risques liĂ©s aux parasites internes guettent en permanence le bien-ĂȘtre des chevaux. Aujourd’hui, la vermifugation n’est plus un automatisme aveugle, mais une dĂ©marche raisonnĂ©e, guidĂ©e par l’évolution des pratiques vĂ©tĂ©rinaires et la montĂ©e prĂ©occupante des rĂ©sistances. En 2025, le choix du vermifuge, la frĂ©quence des traitements et la surveillance sanitaire d’un effectif de chevaux se jouent sur des critĂšres multiples : Ăąge, mode de vie, analyses fĂ©cales, saisonnalitĂ©, mais aussi anticipation de nouvelles formes de parasites. Les grandes marques telles que Boehringer Ingelheim, Virbac, Zoetis, Elanco et Durvet proposent maintenant des solutions de plus en plus spĂ©cifiques, tandis que des alternatives naturelles (par exemple Equi-Health, Naturvet) sĂ©duisent par une approche moins intrusive, mais pas toujours exempte de limites. Comprendre les subtilitĂ©s de la vermifugation moderne, c’est protĂ©ger l’équilibre fragile entre confort digestif, performance et santĂ© durable de la monture.

ReconnaĂźtre les principaux parasites et mesurer les risques pour le cheval

Les pĂąturages et les box n’abritent pas seulement des moments de jeu ou de repos. Ils sont aussi le théùtre invisible d’une lutte constante contre plus de 150 espĂšces de parasites internes capables de nuire au cheval. Parmi eux, certains sont devenus particuliĂšrement notoires en 2025.

Les petits strongles (Cyathostomin spp.) sont aujourd’hui considĂ©rĂ©s comme la menace numĂ©ro un. PrĂšs de 100 % des chevaux y sont exposĂ©s au fil de leur vie. Ces vers s’enkystent dans la muqueuse du cĂŽlon, pouvant provoquer, en cas de libĂ©ration massive, des inflammations aiguĂ«s et de sĂ©vĂšres coliques. Ce phĂ©nomĂšne, la cyathostominose, illustre la complexitĂ© de leur contrĂŽle.

Quant aux ascarides, ils concernent principalement les poulains et les jeunes chevaux. Leur migration, du tube digestif vers le foie et les poumons, expose les jeunes Ă©quidĂ©s Ă  des troubles respiratoires, des diarrhĂ©es et des risques d’occlusion intestinale.

Les tĂ©nias se partagent un autre rĂŽle clĂ©. GrĂące Ă  leur localisation Ă  la jonction entre intestin grĂȘle et gros intestin, ils peuvent perturber la motilitĂ© digestive et dĂ©clencher des coliques, en particulier lors d’infestations massives.

Certaines espĂšces sont plus insidieuses : les oxyures crĂ©ent des dĂ©mangeaisons intenses, principalement au niveau de la queue, tandis que les anguillules ciblent le poulain nourri au lait. Enfin, les gastrophiles (ou Ɠstres) ajoutent leur part de nuisance pendant la saison estivale, bien que leur impact clinique reste limitĂ© dans la majoritĂ© des cas.

Type de parasiteCible principaleSymptĂŽmes principauxRisques majeurs
Petits strongles (Cyathostomes)Cheval adulteColiques, diarrhéeInflammation chronique, troubles digestifs sévÚres
AscaridesPoulain, jeune chevalToux, diarrhée, gros ventreOcclusion, lésions hépatiques et pulmonaires
TéniasTous ùgesColiques, perte de poidsImpactions, inflammation intestinale
OxyuresTous ùgesDémangeaisons, frottement queueIrritation, infections cutanées
GastrophilesTous ùgesLésions buccales, troubles digestifs raresGastrites, obstruction (rare)
  • Identifier les symptĂŽmes en amont est essentiel : une perte d’état gĂ©nĂ©ral, une baisse de performance ou des coliques rĂ©currentes doivent systĂ©matiquement alerter.
  • Les chevaux infectĂ©s peuvent ne prĂ©senter aucun symptĂŽme visible durant les premiers stades.
  • Les variations individuelles (Ăąge, immunitĂ©, mode de vie) jouent un rĂŽle important dans la rĂ©sistance Ă  l’infestation et l’expression clinique.
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La concentration des chevaux sur des superficies rĂ©duites (pension, centre Ă©questre, Ă©levage familial, etc.) intensifie la propagation des Ɠufs de parasites dans l’environnement. Pour en savoir plus sur l’organisation et le coĂ»t de la pension Ă©quine, dĂ©couvrez ce guide actualisĂ© sur les tarifs 2025.

Quel que soit le parasite, ignorer un protocole de contrĂŽle expose la santĂ© de l’équidĂ© Ă  des complications souvent silencieuses dont la gravitĂ© ne sera visible qu’au stade avancĂ©.

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Comprendre les programmes de vermifugation chez le cheval moderne

Le temps oĂč l’on administrait un vermifuge identique Ă  tous les chevaux tous les trimestres est dĂ©sormais rĂ©volu. L’approche de 2025 s’appuie sur la personnalisation des protocoles, l’analyse rĂ©guliĂšre de la charge parasitaire et l’attĂ©nuation du risque de pharmacorĂ©sistance. Deux grands types de stratĂ©gie dominent : la vermifugation sĂ©lective et la vermifugation stratĂ©gique.

  • Vermifugation sĂ©lective : traitement uniquement des chevaux dont les analyses fĂ©cales montrent une contamination supĂ©rieure Ă  200 Ɠufs/gramme pour les strongles chez l’adulte.
  • Vermifugation stratĂ©gique : traitements prĂ©ventifs planifiĂ©s selon l’ñge, la saison, l’état immunitaire et le mode de vie.
Groupe d’ĂągeFrĂ©quence recommandĂ©ePĂ©riodes clĂ©s
Poulain4 fois lors des 8 premiers moisÂge de 1, 2, 5, 8 mois
Jeune cheval (<5 ans)3-4 fois/anSortie et rentrée de pùturage, périodes de sevrage
Adulte (>5 ans)1-2 fois/anAprĂšs pĂąturage, hors pĂ©riode de fortes chaleurs ou froids extrĂȘmes

L’analyse des crottins (coproscopie) est au cƓur de cette dĂ©marche. Elle dĂ©termine la frĂ©quence et le choix du vermifuge. Les excrĂ©teurs faibles (moins de 200 Ɠufs/gramme) nĂ©cessitent souvent un traitement annuel, tandis que les excrĂ©teurs forts (plus de 500 Ɠufs/gramme) seront traitĂ©s plus frĂ©quemment.

La rotation des molĂ©cules actives est Ă©galement capitale pour freiner la rĂ©sistance. Il s’agit d’alterner, en concertation avec le vĂ©tĂ©rinaire, entre ivermectine, moxidectine, praziquantel ou pyrantel, selon les parasites ciblĂ©s et le contexte du troupeau.

Les interventions complĂ©mentaires (gestion des pĂąturages, ramassage des crottins, co-pĂąturage avec des bovins) rĂ©duisent la pression parasitaire globale. Autre point important : en troupeau, la synchronisation des traitements est vivement recommandĂ©e pour limiter la recontamination croisĂ©e.

  • Planifier la vermifugation au bon moment permet de cibler les phases actives de transmission parasitaire (printemps, automne).
  • Limitez les traitements en Ă©tĂ©/hiver pour Ă©viter d’agir lors de pĂ©riodes de faible activitĂ© parasitaire.
  • Associer le vĂ©tĂ©rinaire au protocole pour adapter les habitudes au contexte sanitaire local.

Comprendre et suivre ces schémas permet de rester en avance sur la résistance croissante, problématique mise en avant par tous les acteurs majeurs comme Boehringer Ingelheim, Zoetis ou Virbac.

Choisir et administrer un vermifuge adapté : molécules, marques et méthodes

Entre l’arsenal chimique et les solutions plus “naturelles”, le point de dĂ©part d’une vermifugation raisonnĂ©e repose sur le diagnostic et l’identification prĂ©cise des parasites Ă  cibler. À l’heure actuelle, les laboratoires comme Boehringer Ingelheim, Virbac, Zoetis, Durvet, et Elanco concentrent leurs efforts sur des produits formulĂ©s pour une efficacitĂ© ciblĂ©e, tout en intĂ©grant les retours d’expĂ©rience des utilisateurs de terrain.

Les principales familles de molĂ©cules sont :

  • IsoquinolĂ©ines (praziquantel) : efficaces contre les tĂ©nias.
  • Lactones macrocycliques (ivermectine, moxidectine) : agissent sur strongles, gastrophiles, oxyures.
  • Pyrimidines (pyrantel) : utiles contre strongles et ascarides, double dose pour les tĂ©nias.
  • Benzimidazoles : souvent utilisĂ©s chez le poulain ou en cas de rĂ©sistance avĂ©rĂ©e.
MolĂ©culeParasites ciblĂ©sVoie d’administrationMarques majeures
IvermectineStrongles, oxyures, gastrophilesBouche (pĂąte ou gel)Virbac, Zoetis, Durvet
PraziquantelTéniasBouche (combinée avec ivermectine)Boehringer Ingelheim, Zoetis
PyrantelStrongles, ascarides, ténias (double dose)Bouche (pùte)Virbac, Elanco, Kruuse
MoxidectineStrongles enkystés, gastrophilesBouche (gel)Boehringer Ingelheim, Horse Health

La plupart des vermifuges s’administrent par la bouche via une seringue ou une pompe. Certains traitements requiĂšrent une prescription vĂ©tĂ©rinaire. Il est essentiel de respecter la dose prescrite (basĂ©e sur le poids estimĂ© du cheval) afin d’éviter la sous ou la surdose.

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Pour les adeptes d’une approche complĂ©mentaire, des solutions estampillĂ©es Equi-Health ou Naturvet intĂšgrent des extraits vĂ©gĂ©taux. Elles conviennent plutĂŽt Ă  un programme d’entretien, en complĂ©ment d’une surveillance vĂ©tĂ©rinaire rigoureuse.

  • Ne jamais utiliser de vermifuge destinĂ© Ă  d’autres espĂšces : risques de toxicitĂ© Ă©levĂ©s pour le cheval.
  • VĂ©rifier la tolĂ©rance individuelle du cheval (effets secondaires possibles : troubles digestifs, coliques rares, voire rĂ©actions allergiques).
  • S’informer sur les tarifs : les produits varient de 10 Ă  50 € selon la formule et la taille de l’animal. Retrouvez des solutions Ă©conomiques en visitant rĂ©guliĂšrement les plateformes spĂ©cialisĂ©es.
  • Pour limiter les coĂ»ts, mutualisez la commande de vermifuge entre propriĂ©taires du mĂȘme centre Ă©questre.

En cas de doute, la notice du vermifuge est une source fiable, mais seul le vĂ©tĂ©rinaire pourra statuer et orienter votre choix en cas de besoins spĂ©cifiques. Des sites comme Tout pour votre cheval dĂ©taillent Ă©galement les coĂ»ts annexes liĂ©s Ă  l’entretien de votre monture.

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Choisir une marque ou une molĂ©cule est un acte de responsabilitĂ© autant que de prĂ©vention. La rotation adĂ©quate (Boehringer Ingelheim une annĂ©e, Zoetis ou Elanco l’annĂ©e suivante, etc.) garantit l’efficacitĂ© sur le long terme et lutte contre la rĂ©sistance.
C’est aussi un moyen de rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s de chaque cheval : un produit parfaitement adaptĂ© fait toute la diffĂ©rence.

Facteurs environnementaux, gestion collective et mesures d’accompagnement

La vermifugation n’est efficace qu’intĂ©grĂ©e Ă  une gestion sanitaire globale. Trop souvent, des animaux traitĂ©s rĂ©intĂšgrent trop tĂŽt des pĂąturages contaminĂ©s, ou les mesures d’hygiĂšne sont relĂąchĂ©es, compromettant durablement l’effort consenti.

  • Ramassage des crottins : privilĂ©gier un nettoyage hebdomadaire pour limiter le cycle de vie des parasites.
  • Rotation des pĂątures : dĂ©placer rĂ©guliĂšrement le troupeau pour Ă©viter la surexploitation du sol.
  • Co-pĂąturage : introduire, quand possible, des bovins pour briser le cycle parasitaire spĂ©cifique au cheval.
  • Compostage du fumier : un compostage de plusieurs mois dĂ©truit la quasi-totalitĂ© des Ɠufs de parasites.
  • Synchronisation des vermifugations : traiter tous les chevaux d’un mĂȘme lot en mĂȘme temps afin de minimiser la pression de recontamination.
ActionFréquence recommandéeImpact observé
Ramassage des crottins1-2 x/semaineBaisse significative du taux d’Ɠufs dans l’herbe
Rotation pĂąturageAu moins 1 fois/trimestreLimite la recontamination
Compagnonnage bovins-chevauxSelon la saisonDilution de la pression parasitaire
Compostage fumierAprùs chaque ramassageDestruction des Ɠufs en 3-6 mois

Des initiatives de gestion collective avec le concours de vĂ©tĂ©rinaires et de distributeurs (tels que Pferdefutter, Kruuse, ou Horse Health) permettent de coordonner des protocoles sanitaires adaptĂ©s Ă  la densitĂ© et Ă  la diversitĂ© du cheptel. L’intĂ©gration d’outils connectĂ©s (balances pour le poids, applications de suivi des dates de traitement, alertes partagĂ©es entre les propriĂ©taires) optimise ces dĂ©marches, rĂ©duisant les oublis et favorisant la transparence.

Pour les Ă©tablissements Ă©questres, organiser formations ou sessions d’information aide Ă  ancrer les bonnes pratiques tout au long de l’annĂ©e. La santĂ© du cheval devient ainsi un enjeu partagĂ©, au bĂ©nĂ©fice de tous les intervenants. Retrouvez plus d’astuces et d’exemples d’organisations rĂ©ussies sur divers forums ou auprĂšs de plateformes spĂ©cialisĂ©es comme Tout pour votre cheval.

  • Ne pas remettre un cheval tout juste vermifugĂ© au prĂ© pendant au moins 3 Ă  4 jours afin d’éviter la contamination de l’herbe fraĂźchement dĂ©barrassĂ©e d’Ɠufs de parasites.
  • Limiter l’activitĂ© intense le jour du traitement pour optimiser la rĂ©cupĂ©ration digestive et gĂ©nĂ©rale de l’animal.
  • Assurer un suivi vĂ©tĂ©rinaire immĂ©diat en cas d’effets indĂ©sirables (coliques, apathie, troubles alimentaires persistants).

Enfin, la collaboration reste le meilleur garant d’une vermifugation raisonnĂ©e, efficace et durable, dans le respect de la santĂ© individuelle et collective du troupeau.

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Résistances aux vermifuges cheval : enjeux et nouvelles solutions en 2025

L’apparition de rĂ©sistances aux anthelminthiques n’est plus une hypothĂšse mais une rĂ©alitĂ© documentĂ©e par de nombreuses Ă©tudes Ă  travers l’Europe et le monde. Cette Ă©volution impose de repenser radicalement l’usage des vermifuges chez les chevaux, et constitue le dĂ©fi central des prochaines annĂ©es.

  • RĂ©sistance accrue des petits strongles aux benzimidazoles, puis aux pyrimidines et aux lactones macrocycliques.
  • Apparition de rĂ©sistances croisĂ©es chez ascarides, surtout en Ă©levage intensif.
  • NĂ©cessitĂ© pour les laboratoires (Boehringer Ingelheim, Elanco, Virbac, Zoetis) d’innover vers des combinaisons molĂ©culaires ou de nouveaux principes actifs.
  • Importance du FECRT (test de rĂ©duction d’Ɠufs fĂ©caux) pour surveiller et anticiper la perte d’efficacitĂ© d’un protocole ou d’une molĂ©cule donnĂ©e.
Famille de vermifugesTaux de résistance (2025, Europe)Parasites concernés
BenzimidazolesÉlevĂ© (> 60 % pour strongles)Petits strongles principalement
PyrimidinesMoyen à élevéStrongles, ascarides
Lactones macrocycliquesFaible Ă  moyenStrongles, rare sur gastrophiles
Composés combinésFaible (à surveiller)Ténias, strongles, ascarides

Face à cette situation, la stratégie consiste désormais à privilégier :

  • Un traitement ciblĂ© des forts excrĂ©teurs pour prĂ©server l’efficacitĂ© des molĂ©cules disponibles.
  • La surveillance rĂ©guliĂšre des charges parasitaires par coproscopie et la rĂ©alisation de FECRT en collaboration avec un vĂ©tĂ©rinaire rĂ©fĂ©rent.
  • Le dĂ©veloppement d’additifs alimentaires naturels (Naturvet, Equi-Health) comme complĂ©ments, mĂȘme si leur rĂŽle reste surtout palliatif ou prĂ©ventif.

Il est important de noter que l’objectif moderne n’est plus d’éradiquer tous les parasites, mais de maintenir la charge en deçà du seuil pathogĂšne afin d’éviter maladies et rĂ©infestations massives. Ce rĂ©ajustement permet Ă©galement de prĂ©server l’écosystĂšme intestinal du cheval et d’éviter l’émergence de souches rĂ©sistantes.

Les protocoles personnalisĂ©s, fruits d’analyses rĂ©guliĂšres et d’une concertation Ă©troite avec le vĂ©tĂ©rinaire, restent la clĂ© en 2025 pour concilier santĂ©, efficacitĂ© et durabilitĂ© de la vermifugation. Des ressources complĂ©mentaires sur la gestion collective et l’accompagnement vĂ©tĂ©rinaire sont Ă  consulter sur cette page spĂ©cialisĂ©e.

Effets secondaires, précautions et coûts de la vermifugation du cheval

Bien tolĂ©rĂ©s en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les vermifuges peuvent nĂ©anmoins entraĂźner des effets indĂ©sirables selon le contexte : surcharge de vers, sensibilitĂ© individuelle accrue, administration mal adaptĂ©e. Les troubles digestifs lĂ©gers (diarrhĂ©e, baisse d’appĂ©tit) sont les plus frĂ©quents. Dans de rares cas, la mort massive de parasites peut provoquer des coliques sĂ©vĂšres, surtout s’il s’agit de strongles enkystĂ©s ou d’ascarides chez de trĂšs jeunes animaux.

  • Ne jamais vermifuger un cheval en fort amaigrissement sans avis vĂ©tĂ©rinaire prĂ©alable.
  • Surveiller l’animal durant les 48h suivant l’administration pour dĂ©tecter tout changement de comportement.
  • Respecter la pĂ©riode d’excrĂ©tion des Ɠufs et ne pas rĂ©intĂ©grer prĂ©cocement le cheval au prĂ© (comptez au moins 3 jours).
  • Éviter les exercices intenses dans les heures suivant un traitement.
Type d’effet indĂ©sirableFrĂ©quenceGestion conseillĂ©e
Troubles digestifs légersCourant (<10 %)Repos, hydratation, alimentation douce
Coliques post-vermifugationRare (<1 %)Appel vétérinaire, déplacement immédiat
RĂ©action allergiqueExceptionnelArrĂȘt traitement, intervention vĂ©tĂ©rinaire
Baisse de forme passagÚreParfois observéeRepos, reprise progressive du travail

Les coĂ»ts varient selon le produit, le poids de l’animal et la frĂ©quence (de 10 Ă  50 € en moyenne par vermifuge). VĂ©rifiez rĂ©guliĂšrement les promotions de marques (Virbac, Zoetis, Elanco, etc.) ou les conseils d’achat groupĂ© pour faire baisser la facture globale, tout en maintenant un haut niveau de vigilance sur la qualitĂ© des produits sĂ©lectionnĂ©s.

Sur le long terme, l’investissement dans des analyses vĂ©tĂ©rinaires et une bonne organisation limite le recours aux traitements chimiques et leur rĂ©pĂ©tition, offrant ainsi un Ă©quilibre bĂ©nĂ©fique entre dĂ©penses et santĂ© du cheval. Pour comparer le coĂ»t global d’entretien, explorez le volet financier sur Tout pour votre cheval.

  • Solutionner rapidement tout effet indĂ©sirable est un rĂ©flexe de sĂ©curitĂ© : mieux vaut une vigilance accrue un jour que des regrets persistants!

FAQ

Est-il toujours nĂ©cessaire de vermifuger tous les chevaux au mĂȘme rythme ?

Non, la tendance actuelle consiste Ă  adapter la frĂ©quence selon la charge parasitaire de chaque individu, identifiable grĂące Ă  la coproscopie. Seul un diagnostic prĂ©cis permet d’éviter des traitements inutiles.

Comment savoir si mon cheval a besoin d’un vermifuge ?

Les symptĂŽmes cliniques peuvent ĂȘtre absents. Le moyen le plus fiable est de rĂ©aliser une analyse de crottin (coproscopie), accompagnĂ©e d’un examen vĂ©tĂ©rinaire rĂ©gulier.

Y a-t-il des risques Ă  utiliser toujours la mĂȘme marque de vermifuge ?

Oui, cela favorise l’apparition de rĂ©sistances. Alternez les molĂ©cules et discutez de la rotation des produits avec votre vĂ©tĂ©rinaire (Boehringer Ingelheim, Virbac, Zoetis, etc.).

Existe-t-il des alternatives naturelles qui fonctionnent vraiment ?

Certaines solutions comme Equi-Health ou Naturvet offrent un soutien, mais ne remplacent pas les vermifuges validés par la recherche vétérinaire pour les infestations importantes.

Combien de temps faut-il attendre avant de remettre mon cheval au pĂąturage aprĂšs un vermifuge ?

Il est conseillé de patienter au moins 3-4 jours pour limiter la contamination du pré par les vers excrétés aprÚs traitement.

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Je suis Julien. PassionnĂ© depuis toujours par l’univers Ă©questre, j’ai fait de mon amour pour les chevaux une vocation. Que ce soit Ă  travers leur Ă©lĂ©gance, leur force ou la subtilitĂ© de leurs gestes, chaque cheval raconte une histoire qui mĂ©rite d’ĂȘtre partagĂ©e. Mon parcours m’a conduit Ă  explorer en profondeur cet univers, alliant tradition, savoir-faire ancestral et innovations modernes. Sur ce blog, je vous invite Ă  dĂ©couvrir des articles et des conseils pratiques qui vous permettront de mieux comprendre le cheval et son univers. Mon objectif est de transmettre ma passion et mon expertise aux amoureux de l’équitation. Ensemble, partageons notre admiration pour ces magnifiques crĂ©atures.

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